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 La petite histoire d'Onyx.

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Askyhn
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MessageSujet: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeLun 16 Juil - 21:23

[HRP : Bonjour, bonsoir à tous ! Je poste aujourd'hui un RP qui m'a été inspiré par une histoire vraie, bien qu'elle soie transposée à l'univers du monde des Douzes et que, bien sur, elle est "romanisée" ! Bref, je n'en suis pas à mon premier RP, j'avais déjà écrit un RP d'une cinquantaine de chapitre qui a malheureusement disparu, et je suis ouvert à toute critique, positive ou négative, tant qu'elle reste constructive. Je rappelle que à la base ce RP est un délire et qu'il est donc tout simple, je n'ai pas (encore) fait de mes personnages des heros, ils sont tout simple ! Bonne lecture !]



Chapitre I

Le chemin forestier emprunté par peu de gens dans cette région superstitieuse d'Amakna où loups-garous et vampyres côtoyaient chafers et tueurs en série dévoreurs de chair humaine dans la pensée populaire était pratiquement désert, comme d'habitude, si on exceptait le jeune homme qui marchait d'un pas assuré vers une petite cabane sommaire servant d'entrepôt à son matériel de chasse et au grain stocké en prévision de l'hiver par son père, un modeste paysan de la région qui avait récemment fait l'acquisition d'une petite portion de terres que le prêt qu'il avait contracté auprès de la banque d'Amakna lui avait permis de payer. Le garçon, qui ne paraissait pas avoir plus de 17 ans et qui avait le teint pâle n'avait pas grand chose pour lui. Ses cheveux noirs en bataille indiquaient que l'eau n'était pas abondante dans la région et un bon bain ne lui aurait pas fait de mal, si il avait eu les moyens de se le permettre. Il atteignit la cabane et rangea son arc à côté de la porte d'entrée avant de se diriger vers la table qui trônait au beau milieu de la minuscule unique pièce du taudis afin de s'emparer du couteau qui y était déposé dans le but de dépecer son unique proie de la journée, un écureuil au pelage grisaillant et qui ne semblait pas en bonne santé. D'ailleurs, le vieil animal n'avait pas bougé d'un cil pendant les 5 minutes qui avaient été nécessaire au jeune chasseur pour ajuster le tir. 
<< Thomas ! >>
Le cri provenait de l'extérieur de la cabane. Le jeune homme poussa un soupir d'exaspération et sortit de la cabane afin d'identifier le visiteur venu l'importuner. L'homme qui accourait n'était autre que Onyx, un garçon un peu plus âgé issu de la noblesse de province - ou du moins c'était ce que lui et sa famille prétendaient - qui, malgré la richesse de sa famille, croulait sous les emprunts qu'il devait faire pour assurer son train de vie extravagant. Il était suivi comme à son habitude de son ami Fabian, avec qui il traînait sans cesse pour organiser coups pendables et banquets somptueux. Bien sur, les créanciers du jeune Onyx étaient nombreux et Fabian comptait parmi eux, soumis à l'influence malsaine du jeune homme aux cheveux bruns et aux yeux d'un bleu intense. Fabian, lui, qui dépassait Onyx d'une tête et était deux fois plus massif que son aristocrate d'ami malgré qu'il soit plus jeune, et était doté de cheveux noirs coupés courts et d'yeux tout aussi sombres. Lorsque les deux garçons arrivèrent au niveau de Thomas, Onyx servit son sourire le plus innocent au chasseur et lui lança un "Bonjour !" enjoué qui trahissait les intentions peu honorables du jeune noble. Thomas haussa un sourcil, sur ses gardes, et répondit à Onyx d'un ton maussad. Il faut dire qu'il ne portait pas le jeune homme dans son coeur car il avait été l'une des victimes favorites pour les deux garçons qui se tenaient devant lui lorsqu'ils jouaient les 400 coups. 
<< Thomas... commença Onyx.
- Va droit au but, répliqua sèchement le garçon.
- Hé bien mon ami... Je me trouve aujourd'hui dans une situation bien délicate, à vrai dire je suis actuellement poursuivi par les créanciers qui, comme tu le sais sûrement puisque c'est loin d'être un secret dans un petit village comme le nôtre, ne sont pas tous des plus tendres. En effet, certains d'entre eux revendiquent le remboursement du prêt qu'ils m'ont fait, et malheureusement je me trouve dans l'incapacité de rembourser. Or je me suis laissé dire que tu avais amassé de petites économies pour payer la taxe à la fin de l'année, et tout ça est encore bien loin si tu vois ce que je veux dire... déclara le jeune homme au regard perçant. 
- C'est mort, Onyx. Tu sais bien que je ne peux pas me permettre ça et je ne te prêterais pas un sous même si tu crevais de faim dans un caniveau. Tu ne rembourses jamais tes dettes ! >>
Thomas était gêné par la situation. Un noble voulait emprunter de l'argent à un pauvre paysan ? C'était à mourir de rire ! Cette histoire aurait fait des gorges chaudes à la Cour du roi si le village avait eu la moindre importance aux yeux de Sa Majesté Allister.
Onyx sourit et posa une main sur l'épaule de Thomas. 
<< Allons Thomas ! Tu sais bien que je ne te ferais jamais une code pareille. Nous nous connaissons depuis notre plus jeune âge !
- Bon... C'est d'accord, mais tu devras rembourser avant la taxe de fin d'année !
- Tu as ma parole, dit Onyx avec un sourire en coin. >>
Le genre de sourire qui aurait alerté n'importe quelle personne sensée.

Chapitre II

Onyx jubilait. C'était trop facile de prendre son argent à ce paysan de Thomas ! Le garçon aux cheveux bruns marchait côte à côte avec son ami Fabian qui semblait plongé dans ses pensées. 
<< Ça ne va pas Fabian ? demanda Onyx, souriant toujours de sa victoire personnelle.
- Le pauvre, tu ne lui rendras jamais un sous, répondit Fabian.
- Allons, Fabian ! Je suis un homme de parole, déclara le jeune noble en éclatant de rire.
- De parole au très long terme alors. >>
Fabian finit de sourire face à la bonne humeur de son ami. Après tout cet argent leur permettrait de banqueter le soir même ! Les deux jeunes hommes marchèrent donc en direction du visage, du côté opposé à la cabane du chasseur.
Une fois arrivés, ils se séparèrent en se donnant rendez vous plus tard pour le banquet qu'Onyx ne manquerait pas de donner. Comme à son habitude, le jeune homme invitait tous les jeunes notables des environs. De tous, il était celui qui donnait les fêtes les plus somptueuses, mais ce n'était un secret pour personne que les fonds nécessaires à ces soirées n'étaient pas toujours obtenu de la façon la plus irréprochable possible. 
Et Onyx, en bon aristocrate, se refusait à travailler ! Il comptait bien vivre sans se laisser dicter sa conduite par qui que ce soit. Alors que le jeune homme se rendait à la seule épicerie du village, il tomba nez à nez avec l'un de ses professeurs, un enseignant de l'école du village. Les enfants qui fréquentaient l'école était peu nombreux au vu de la pauvreté de la population mais les parents d'Onyx pensaient qu'il était nécessaire pour lui d'avoir une éducation solide. Fabian était l'un des rares paysans de la région à fréquenter l'école, dans la même classe qu'Onyx. L'école en question était une ancienne prison de haute securité qui avait été désaffectée suite à la baisse de la criminalité dans la région, les seules prisons restant en activité étant celles du château, d'Astrub ( qui se situait fort loin du village ) et de Madrestam, à deux heures de là. Le professeur sourit à la vue de son élève et vint le saluer.
<< Alors jeune homme on profite de l'après midi ? dit le professeur en souriant.
- On peut dire ça comme ça. 
- J'organise des ateliers de sculpture le soir chez moi.. Si tu veux, tu peux y assister... lâcha le professeur en insistant sur la seconde partie de la phrase. Il affichait un sourire énigmatique.
- Heu, désolé mais je vois justement ma mère arriver désolé ! >>
Onyx se faufila derrière le professeur au nez rougi par l'alcool et au ventre proéminent avant de foncer vers l'epicerie. Cet homme était très étrange et avait la réputation d'aimer les enfants, voir peut être trop, ce qui l'avait poussé à choisir une carrière de professeur.
À peine passée la porte de l'epicerie, Onyx surprit une conversation entre le commerçant qui tenait la boutique et un autre de ses enseignants, un alcoolique chronique qui faisait beaucoup rire les enfants du village de par ses frasques et son apparence étrange. De fait, l'homme était un disciple de Pandawa, le seul du village.
<< Mais monsieur Jupilawa, vous savez que la milice m'a interdit de vous vendre de l'alcool depuis votre dernière arrestation !
- Je... je m'en FOUS ! JE VEUX MA BIÈRE ! >>
Onyx ne pu retenir un petit rire tellement l'homme était ridicule. Son accent de Pandala lui donnait encore plus l'air alcoolique, et son nez rouge en aurait fait rire plus d'un. Après un grognement guttural, le Pandawa quitta les lieux en titubant. Onyx s'avança alors dans l'epicerie et salua l'epicier avant de lui demander une grande quantité de pain et de viande.
<< Je peux te payer d'ici quelques jours, Jean ? Tu sais bien qui je suis, hein ! Je rembourse toujours les dettes.
- Bon.. D'accord, mais alors tu écris ton nom sur ce papier pour que je sache que tu me dois de l'argent hein ! 
- Pas de problème, répliqua Onyx en souriant >>
Onyx s'empara de la plume, du petit pot d'encre et du morceau de parchemin que lui tendait Jean. Il écrivit un nom au hasard et rendit le parchemin à l'épicier en souriant. Ce dernier avait une mémoire de pichon orange et il agissait avec tous les inconnus qu'il croisait comme si il les connaissait depuis des lustres. Une situation que le jeune Onyx avait su mettre à profit. 

Chapitre III

Fabian venait à peine de passer le pas de la porte de la petite maison de pierre qu'il occupait avec sa mère et son beau père lorsqu'un lourd objet s'écrasa contre ses chevilles, lui faisant perdre l'équilibre, et qu'un second coup porté sur ses côtes lui coupa le souffle.
<< FABIAN ! hurla une voix aiguë.
- Aaah... arriva péniblement à gémir le jeune homme.
- Tu devais rentrer pour le déjeuner, indiqua sa mère. >>
Cette derniere était une ménagère de la quarantaine qui étudiait les techniques ancestrales de torture pour punir son fils lorsqu'il commettait un écart de conduite ou qu'il ramenait de mauvaises notes. Son coup de cœur du moment était de tenter de littéralement lui briser les chevilles à l'aide de son pétrisseur pour le pain, mais il était arrivé qu'elle fasse preuve de plus d'originalité, comme le jour ou elle avait décidé de l'attacher à une corde et qu'elle avait saisi l'extrémité de la corde avant de monter sur le dos d'une dragodinde et de trainer son jeune fils sur dix kilomètres à une allure folle. Si il n'en était pas mort, il en gardait toutefois un souvenir amer.
Fabian grimaça à l'idée de subir une autre séance de torture et tenta de calmer la femme énervée qui se tenait devant lui.
<< Désolé maman, on était partis cueillir des fruits dans les bois avec Onyx. Je n'avais pas vu l'heu...
- Tu traînes encore avec ce petit bourge ! hurla la mère en assénant un coup de pétrisseur sur le bras de son fils. Je t'avais dit d'arrêter de sortir et de te concentrer sur tes leçons !
- Je m'excuse ! Je vais revoir mes leçons. >>
Fabian se leva doucement et sa mère lui servit un regard lourd de reproches avant de baisser le pétrisseur qu'elle brandissait toujours pour le laisser passer. Le jeune homme se dirigea vers l'escalier qui menait à la cave où se situait ce qui lui servait de chambre ainsi qu'un bureau où se trouvaient l'ensemble de ses livres d'école. Il s'empara d'une lampe à huile dans la cuisine et descendit afin de se concentrer sur son travail.
Deux heures plus tard, un bruit de martèlement sur la porte de la maison indiqua qu'il y avait un visiteur. Le jeune homme décida d'aller voir de qui il s'agissait et, alors qu'il remontait vers la cuisine, il entendit une conversation.
<< Mais Fab' il est pas là ? demanda une voix bourrue que Fabian pouvait reconnaître entre toutes, celle de son ami Dylan.
- Non non, assura Frans, le beau père de Fabian. 
- Si si, intervint le jeune homme concerné. >>
Frans, un sexagénaire au crâne dégarni qui arborait un petit bouc grisonnant et une canne lourde pour marcher puisqu'il passait sa journée assis chez lui à ingurgiter des litres de vin et de bière, lui lança un regard étonné, comme si il ne l'avait pas remarqué lors de son premier passage, puisque le vieil homme dormait la plupart du temps.
<< Ah... Hé bien... >>
Frans parut hésiter un moment puis grogna et alla se servir une chope de bière au fut qui trônait sur une petite table qui encombrait le salon avant de s'affaler sur une chaise et de ne plus bouger.
<< Salut Fab' ! lança gaiement Dylan.
- Salut, Dylan. >>
Fabian sourit. Dylan passait souvent le voir. Malgré son intelligence limitée - Dylan était un disciple de Iop - Dylan permettait au garçon de se changer les idées de temps à autres. Fabian sortit donc malgré l'interdiction de sa mère - après tout Frans n'avait pas émis d'objection, il en était bien incapable de toute façon vu son état végétatif - et les deux jeunes gens se rendirent à un banc rudimentaire qui consistait en une longue bûche qu'on avait coupé au quart pour offrir une surface plane où s'asseoir. Les deux amis se mirent à discuter de tout et de rien.
<< Et ton père ça s'arrange ? Demanda Fabian.
- Bof non ! Il ronge tout ce qu'il trouve, il est bizarre ces temps ci... On doit le laver parfois, parce qu'il ne le fait plus lui même. Il fait ses besoins partout et refuse de se nourrir comme les humains ! Il se nourrit de graines qu'il trouve dans le sol.
- Pauvre Luc, son enlèvement par des prespics doit y être pour quelque chose, ça a du le traumatiser. Et ta mère comment elle vit la situation ?
- Elle s'occupe comme elle peut, en ce moment elle cuisine un truc qui s'appelle du Flatchky, c'est très nutritif ! C'est composé de graisses d'animaux divers et de tripes aussi. >>
Fabian fit une grimace de dégoût qui amusa son ami Iop. Ils décidèrent ensuite de s'entraîner à l'escrime, puisque Fabian et son ami rêvaient d'un jour parcourir le monde des Douzes à la recherche des fameux Dofus que convoitaient les aventuriers qui commençaient à affluer sur le continent d'Amakna et dont on chantait les exploits dans les tavernes au quatres coins du monde. On racontait que, récemment, un Iop du nom de Rykke-Erel s'était battu contre un dragon pour sa belle du nom de Helsephine ! En revanche on avait aucune idée du résultat du duel si il avait bien eu lieu, mais les pronostics penchaient indéniablement en faveur du dragon. Malgré sa corpulence, Dylan était certain de devenir un grand guerrier. Il avait le visage rond, les traits grossiers et son teint pâle faisait ressortir le rouge de ses joues.
Tiré de sa rêverie par une habile feinte de son adversaire qui tira profit de la distraction de Fabian pour attaquer son côté droit exposé suite à la feinte, Dylan sourit lorsque son bâton toucha son ami au niveau du rein.
<< Tu es mort ! s'exclama Dylan.
- Attend un peu que je t'attrape ! lança Fabian avec un sourire espiègle. >>
Les deux garçons se poursuivirent dans le petit village jusqu'à ce que Fabian, au détour d'une ruelle, se cogne contre une personne.
<< Excusez moi, dit machinalement Fabian. >>
Une main se posa sur son épaule. La personne qu'il avait failli renverser était celle qu'on surnommait la renarde, une ancienne gardienne de prison reconvertie en gardienne d'école lorsque le bâtiment avait changé de fonction. Elle devait son surnom à son regard perçant et à sa façon de fouiner partout avant de sanctionner sévèrement. Elle ne manquait pas de poigne, c'était le cas de le dire.
<< Tient donc, qui voilà, s'amusa la renarde.
- Excusez moi. Je ne vous avais pas vu !
- J'avais compris ça, lança sèchement la femme. Tu es fou ? Tu aurais pu blesser quelqu'un.
- Ça ne se reproduira plus, s'excusa Fabian sur le ton le plus innocent qu'il pouvait prendre. >>
La surveillante hocha la tête et passa son chemin. Fabian frissonna et partir retrouver son ami Dylan qui n'avait pas pu observer la scène.

Chapitre IV

Le soir, Fabian rejoignit Onyx devant l'auberge du village. C'était un endroit peu fréquenté, dont l'apparence faisait plus penser à un manoir hanté qu'à une auberge. Des toiles d'Arakne envahissaient le bâtiment et des planches bouchaient les fenêtres. Des rats couraient un peu partout autour du lieu et Fabian se demanda pourquoi Onyx l'avait fait venir ici dans le tofu qu'il lui avait envoyé juste avant.
<< Mais qu'est ce que c'est que ce bordel Onyx ? s'étonna Fabian. >>
Onyx sourit sans répondre puis se tourna vers son ami.
<< Disons que j'ai eu un petit soucis avec l'argent, du coup on oublie la première idée. >>
Fabian soupira.
<< Et donc, pourquoi on est ici ? 
- On ne va pas y rester. On va à l'ecole. >>
L'imposante bâtisse se situait en effet non loin de la taverne. De là où ils se trouvaient, les deux jeunes hommes pouvaient la voir. C'était un fort auquel menait une longue route qui serpentait dans les collines non loin du village. Après un carrefour non loin d'eux, la route montait puis redescendait jusqu'à la prison reconvertie. Plus haut, un bâtiment plus petit ou étaient autrefois internés les prisonniers les plus dangereux faisait office d'école supérieure. Onyx et Fabian devaient la rejoindre l'année suivante. 
<< L'école ? En pleine nuit ? Mais pourquoi ? demanda Fabian, les yeux écarquillés.
- Du calme ! Je voudrais juste refaire la décoration intérieure, déclara Onyx en souriant. 
- Aaaah, dit Fabian en souriant à son tour. Pas de problème, on y va ? 
- Après toi ! >>
Les deux garçons commencèrent l'ascension qui menait à l'école et arrivèrent devant les lourdes portes fermées au bout de 10 minutes de marche. Devant les portes en chêne, Fabian se découragea.
<< On n'arrivera jamais à passer, dit il en soupirant.
- Un instant ! >>
Onyx disparut dans l'obscurité, abandonnant Fabian devant l'entrée, et revint quelques minutes plus tard avec un pied de biche et des pots en terre cuite remplis de peinture fabriquée à l'aide de graisse de cochon de lait et de pigment naturels. Il sourit et s'avança vers les portes avec son pied de biche, puis mit 5 minutes à faire céder les battants à l'aide de son outil. 
<< Et voilà le travail, déclara-t'il satisfait.
- Bien joué ! >>
Onyx et Fabian s'introduisirent dans l'école, sans bruit, et se dirigèrent tous les deux vers le fond du hall d'entrée où se situait un couloir étroit menant à un escalier qui conduisait jusqu'au sommet de la plus haute tour du fort et où ils avaient cours. Ils s'arrêtèrent au second pallier où un couloir menait à une ancienne cellule changée en local de bricolage. Différents ateliers se trouvaient dans la pièce ainsi que des pupitres et des tas de parchemins. Onyx et Fabian échangèrent un sourire entendu et entreprirent de "redécorer" le couloir menant à la salle, qui offrait un bon support pour la peinture puisque les murs étaient blanchis à la chaux. 
Fabian entreprit d'écrire sur un mur " La renarde reposera à jamais dans le local de bricolage " avant de dessiner une caricature de la surveillante qu'il avait croisée en venant ici. Il riait sans cesse pendant que sur le mur opposé Onyx dessinait une caricature du professeur de bricolage, celui qu'il avait croisé en allant à l'épicerie, et écrivit tout ce qu'il pensait de ce professeur. C'est alors que Fabian tapota l'épaule d'Onyx et lui montra des travaux que des élèves avaient réalisé puis des crochets qui étaient attachés plus haut sur le mur, autrefois utilisés pour suspendre les prisonniers. Onyx s'empara d'un des travaux et Fabian lui fit la courte échelle pour qu'il l'accroche au mur. Il écrivit sur le travail " Cette œuvre d'art est la propriété de D et R ", les abréviations des pseudonymes de Onyx et Fabian.
Il fit de même pour trois autres travaux avant que des bruits de pas retentissent dans le couloir. Onyx et Fabian se cachèrent en vitesse avant de constater que les deux personnes qui venaient était Greg et Eddy, leurs victimes préférées. Ils sortirent donc de leurs cachettes et se dirigèrent vers les deux disciples de Feca.
<< Qu'est ce que tu nous veux Onyx ? lança Greg.
- Je te trouve très agressif ! Je te retourne la question, qu'est ce que tu fais la en pleine nuit ? Ta maman ne t'a jamais appris que c'était imprudent de s'aventurer dans le noir ? >>
Fabian gloussa.
<< Très malin Onyx ! J'étais la pour la leçon particulière, comme Eddy, et je dois venir déposer un parchemin au professeur de bricolage. Il ne fait que m'accompagner.
- Je te trouve bien insolent, lança Fabian en souriant.
- Tais toi Fabian ! lança Greg.
- Du calme tout le monde, déclara Onyx. Salut Eddy ça va ?
- Ça... Ça va, balbutia l'intéressé.
- Ignore les, ordonna Greg à son ami.
- Toujours adepte du mouvement " Coiffe tes cheveux avec un Chacha hyperactif ", Eddy ? Et pourquoi tu utilises tes rideaux comme vêtements ? lança Onyx, en faisant rire Fabian. >>
Le visage d'Eddy vira au rouge et ce dernier se cacha derrière son ami.
<< Ça suffit Onyx, lança Greg.
- C'est moi qui décide quand ça suffit,  dit le jeune homme en souriant.
- Je pense qu'ils méritent une punition, indiqua Fabian.
- Je pense aussi. >>
Avant qu'ils aient le temps de remuer un doigt, Onyx et Fabian s'emparèrent respectivement de Eddy et Greg. Ils riaient à ne plus pouvoir s'arrêter puis accrochèrent leurs deux victimes à un crochet. Les deux jeunes garçons pleuraient, ajoutant à l'hilarité d'Onyx et Fabian.
<< Onyx ! Tu ne mérités même pas d'exister ! Je ne sais pas pourquoi la déesse Sacrieur te laisse encore vivre ! >>
Onyx afficha un sourire puis lança un sort à Greg, et une entaille de deux centimètres de largeur apparut aussitôt sur sa cuisse, tâchant ses vêtements de sang chaud. 
<< Parce que je lui donne du sang frais ! lança Onyx en riant. 
- Tu es fou ! Je vais mourir ! Vous êtes fous ! hurla Greg >>
Le petit Greg était très superstitieux et croyait que la déesse sanglante allait venir lui voler son sang durant la nuit. Fabian était plié de rire et il eut du mal à suivre Onyx lorsque ce dernier déclara qu'il était temps pour eux de partir.
Alors qu'ils descendaient l'escalier menant au hall d'entrée, ils entendirent un dernier cri.
<< Vous allez avoir des problèmes ! >>
Onyx et Fabian sourirent. Les problèmes, ça les connaissait. Mais ils avaient toujours su se tirer d'affaire.
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Kalistos
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeLun 16 Juil - 22:16

Hello,

Alors pour commencer, j'étais parti pour lire que le premier chapitre, mais finalement j'ai tout lu, c'est donc déjà bon signe ^^

Alors les défauts que j'ai trouvé :
- tu as employé une grosse facilité d'entrée de jeu : pourquoi diable Thomas accepte-il de prêter de l'argent à Onyx en connaissant sa réputation ? Ca ne tient pas vraiment debout. Thomas vit-il tout seul ? Que fait Fabian dans la première scène ( pourquoi est-il là ? il ne parle pas, ne fait rien etc )

- je trouve dommage d'employer des noms de personnages si contemporains et peut être un peu basiques : le nom du personnage est régulièrement un grand indice sur sa personnalité dans la littérature. Or Dofus étant un jeu thème "médiéval", on peut se faire plaisir et justifier n'importe quel prénom. Seul le prénom Onyx est un peu plus original et intéressant, bien que je ne puisse malheureusement m'empêcher de penser au pokémon !! ( c'est vraiment bête que certains noms soient autant connotés mais bon )

- à propos de prénom, je ne comprends pas pourquoi "les abréviations des pseudonymes d'Onyx et de Fabian" sont " D et R"

- il y a quelques incohérences de narration :"Malgré sa corpulence, Dylan était certain de devenir un grand guerrier. Il avait le visage rond, les traits grossiers et son teint pâle faisait ressortir le rouge de ses joues" Sorti du contexte on s'en rend moins compte, mais en lisant, ces phrases n'ont aucun rapport et on dirait que la deuxième justifie la première mais non.

- il manque la classe des personnages qui sont apparemment les plus importants, alors que celle de personnage d'apparences moins importante est dévoilée : là je suis un peu partagé, d'un côté il me semble primordial de connaître la classe des personnages les plus importants, mais d'un autre côté, j'ai apprécié le fait de ne savoir qu'à la fin et sans aucune certitude qu'Onyx est un sacrieur.

- la scène du chapitre 4 me parait un peu incohérente : les protagonistes rentrent dans l'ecole au beau milieu de la nuit. Comment les fecas sont ils rentré si eux mêmes ont eu du mal à passer la porte ? Pourquoi un prof demanderait-il à ses élèves de ramener un devoir en pleine nuit ? Pourquoi les protagonistes tentent-ils alors de saccager un couloir si il restent des profs à l'intérieur ? Pourquoi les fecas ne lancent-ils pas trêve ?

- après tu lances beaucoup de pics et d'anecdotes ( panda, renarde, prof, .. ) j'espère que les exploiteras tous ^^


Voilà pour les défauts. Pour les qualités, pas vraiment besoin de les souligner mais la première chose qui me vient à l'esprit c'est que le vocabulaire est riche j'en déduis donc que tu lis déjà pas mal. La lecture est vraiment agréable en tout cas, et Dieu sait que les RP Dofus ne me bottent pas plus que ça d'ordinaire.


Kali
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeMar 17 Juil - 15:36

Bonjour !

Merci pour ton commentaire complet ! Je vais donc tâcher de te répondre au mieux.

Tout d'abord c'est vrai que dans la première scène Fabian accepte un peu facilement de prêter de l'argent à Onyx, mais le personnage est un beau parleur qui sait faire craquer son auditoire. C'est vrai que les noms sont pour certains un peu trop contemporains, je ne les changerai néanmoins pas pour qu'on puisse s'y retrouver. Onyx ne fait pas du tout référence à Pokemon ! C'est aussi le nom de mon personnage favori dans une série de livres que je suis entrain de lire et c'est le nom d'une pierre. Ça symbolise le caractère d'Onyx, un personnage qui se veut fort et implacable.
Pour les petites anecdotes, j'ai une excellente mémoire, je saurai les ressortir en temps voulu ^^ le récit est comme une toile d'araignée, au final tout est relié. Pour les petites phrases incohérentes, à mes yeux ça allait vu qu'on parlait de son physique et qu'on le décrit après ! Par rapport aux classes, je préfère les révéler peu à peu, et j'essaie de donner les bonnes classes aux bons personnages.
Je lis effectivement énormément !
Encore merci d'avoir prêté tant d'attention à mon récit, nouveau chapitre dans la soirée Smile
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeMar 17 Juil - 20:27

[HRP : Trois chapitres ce soir ! Bonne lecture ! Comme toujours je suis ouvert à toute critique !]

Chapitre V

Onyx et Fabian s'étaient séparé quelques minutes auparavant et le jeune sacrieur aux cheveux bruns marchait seul vers la grande maison qu'occupait sa famille depuis des générations. La bâtisse était essentiellement composée de pierre issue d'une carrière non loin de là, qui avait été exploitée des siècles auparavant par les premiers habitants du village, parmi lesquels les ancêtres d'Onyx. La Maison Hauminiat pouvait se vanter d'avoir occupé les lieux depuis plus de 200 ans, mais la maison de ses ancêtres, elle, n'avait pas perdu de sa splendeur d'antan, et la naissance d'Onyx, inespérée vu l'âge de ses parents lorsqu'ils l'avaient conçus, permettait à sa lignée de continuer à exister. En effet, l'absence d'héritier mâle avait, plusieurs années auparavant, inquiété la famille qui sentait alors la fin de deux siècles d'histoire familiale approcher. Sa naissance avait en quelques sortes été une bénédiction pour tous, et avai été accueillie par une énorme fête à laquelle de très nombreux habitants du village avait été confiée, parmi lesquels ceux qui allaient devenir les parents de son ami le plus proche, Fabian. C'était lors de cette fête que les deux jeunes gens avaient fait connaissance et avaient... appris à se connaître. Mais le père biologique de Fabian était déjà marié, et il ne reconnut jamais le fils qu'il avait engendré lors de cette nuit d'été. La mère du jeune garçon avait donc du l'élever seule pendant des années avant de rencontrer un homme qui voulait bien d'elle, et rares étaient ceux qui acceptaient d'épouser une femme qui avait déjà un enfant à charge. En ce sens, elle avait été très chanceuse.
Onyx arriva devant la porte de la maison. La lune était déjà haut dans le ciel mais la lumière qui brillait encore par une des fenêtres du bâtiment, celle qui donnait sur le salon, indiquait au jeune homme que tout le monde n'était pas encore couché. Onyx se décida à pousser la porte, et, à peine entré dans le hall, il fut pris d'assaut par le majordome, un vieil homme disciple d'Osamodas dont la famille était toute dévouée à celle d'Onyx depuis des générations. 
<< Bonjour, Monsieur, dit le vieil homme qui faisait des efforts surhumains pour reter droit.
- Bonjour, Mann, lança Onyx en toisant le vieil homme. Hé bien, tu ne me débarrasses pas ? 
- Tout de suite, Monsieur >>
Le vieil homme, dur d'oreille et pratiquement aveugle, s'approcha le plus vite que lui permettaient ses vieilles jambes, et prit les affaires que lui tendaient Onyx.
<< La cuisinière dort-elle déjà ? J'ai faim.
- Monsieur votre père a dit que vous diriez ça en rentrant et m'a dit de vous dire que vous n'aviez qu'a être la pour le souper. Il vous attend dans le salon. >>
<< Et merde >>, ne pût s'empêcher de penser le jeune Onyx. Tout ça ne sentait pas bon. Son père avait l'habitude de le sermonner, et ces sermons ennuyaient Onyx au plus haut point. Néanmoins, il vouait le plus grand respect à cet homme. Son père était un membre éminent du Conseil du village et il était respecté de tous. Son avis avait un poids très important, et nul ne pouvait s'enrichir dans la région sans que son père l'ait décidé. L'homme, disciple de Cra, était désormais vieux, mais il conservait un regard perçant dont avait hérité son fils. Les habitants du village croyaient dur comme faire que l'homme pouvait lire dans le cœur des gens en regardant dans leurs yeux. Et personne ne pouvait soutenir le regard fier de son père. 
Il entra dans le salon. Un feu réconfortant brûlait dans l'âtre et un homme robuste aux longs cheveux noirs tisonnait les bûches qui crépitaient. Il ne se retourna pas mais Onyx savait que son père avait senti sa présence. Il attendit la, planté à cinq mètres du patriarche, installé dans son fauteuil favori dont la structure avait été forgée dans de l'or, et dont les coussins étaient en velours rouge, la couleur préférée de son père, et celle d'Onyx aussi, d'ailleurs.
La couleur du sang.
Le sang exerçait sur le jeune sacrieur une fascination morbide, plus forte que celle qu'il exerçait sur n'importe quel autre sacrieur. Le jeune homme, il le savait, n'aurait jamais hésité à tuer un homme. Mais il n'en était jamais arrivé à de telles extrémités. Tous les soirs, devant la petite statuette d'or et d'argent représentant sa déesse, le jeune homme offrait une goutte de son sang à la déesse sanguinaire en se piquant le doigt. La statuette était l'œuvre d'un artisan hors-pair qui avait pris des mois pour fignoler le véritable chef d'œuvre que le père d'Onyx lui avait offert à l'occasion de son 12ème anniversaire. Le jeune homme avait immédiatement adoré la magnifique statuette, agrémentée d'un minuscule rubis représentant la larme de la Déesse. 
Onyx se reprit immédiatement. Son père n'avait toujours pas bougé, et le jeune sacrieur décida d'aller s'asseoir dans le sofa qui trônait devant la cheminée où le feu réconfortant brûlait toujours. Lorsqu'il s'assit, il tourna la tête vers son père. 
Aucune réaction.
L'attention du jeune homme se porta sur le tapis qui se trouvait à ses pieds. Il observa pendant un long moment les délicates arabesques, les ronds, les trèfles, les losanges que les fines lignes dorées sur le tapis formait. Son père lui avait déjà raconté un jour la signification de tous ses dessins, mais il l'avait oubliée. 
<< Tu rentres tard, fit enfin remarquer son père.
- J'ai l'âge de me défendre seul dans la nuit, père.
- Ce n'est pas de toi qu'il s'agit mais des traditions de la famille. Tu n'étais pas là pour le repas. Ta mère s'inquiétait. 
- Manquer un repas n'est pas dramatique.
- Si ce n'était qu'un. Mais ce n'est pas la première fois que ça arrive.
- J'en suis désolé.
- Des paroles. Je veux que tu me prouves ta bonne volonté par des actes.
- Je ne serai plus en retard. Je te le promet.
- Et... commença le vieil homme.
- Un Hauminiat tient toujours ses promesses, dit Onyx en soupirant.
- À ce sujet, j'ai entendu parler de ces histoires de dette. >>
Aie. Le moment qu'il avait redouté venait d'arriver. Il avait caché tant bien que mal à son père les dettes qu'il avait, mais ses efforts n'avaient visiblement pas été suffisants.
<< Tu ne réponds pas ?
- Je n'ai rien a répondre, père.
- Dans ce cas sache que j'ai racheté tes dettes pour toi. 
- Pardon ? >>
Onyx était stupéfait. 
<< Tu as bien entendu. Néanmoins, il y a certaines choses que je voudrais mettre au point. >>
Onyx ouvrir la bouche pour parler mais son père leva la main pour l'en empêcher.
<< Silence, je parle. Premièrement, tu n'emprunteras plus d'argent à qui que ce soit. Deuxièmement, il est temps que tu deviennes responsable. C'est pourquoi j'ai décidé qu'il était temps que tu gères une partie du patrimoine de la famille. Une partie infime, certes, mais ce sera la tienne. Si tu arrives à gérer cela correctement, cela me prouvera que tu es mature et responsable. Cas dans lequel tu gèreras une plus grosse partie du patrimoine. Je suis vieux, et il est temps que mon héritier prenne les rênes. 
- Et si je n'y arrives pas ? demanda Onyx, inquiet de cette annonce.
- Alors je te déshériterai. Pour le bien de la famille. Et une branche cousine héritera de notre patrimoine. >>
Onyx déglutit. Son père l'observait. Le vieil homme n'avait, curieusement, pas été touché par les affres de la vieillesse. Certes, ses beaux cheveux noirs étaient devenus grisonnants, ce qui appuyait sa beauté, et quelques fines rides s'étaient creusées sur son visage, mais il n'avait rien perdu de la froide beauté qui le caractérisait.
<< Sage ! appela sa mère de loin. C'était le nom de son père.
- File, maintenant. 
- Bien, père. >>
Et Onyx se retira dans sa chambre.

Chapitre VI

Au même moment, non loin de là, Fabian subissait un énième coup de fouet de la part de sa mère. Elle décida alors que c'était suffisant, ou en tout cas pour l'instant, mais elle reviendrait certainement à la charge.
Fabian soupira de soulagement. Il avait du se retenir de gémir, et il était en sueur. Les nombreux coups de fouet qu'il avait subi au cours de sa courte vie lui permettaient de supporter plus aisément la douleur de cette torture, mais sa mère ne se lassait pas de cette punition aussi barbare qu'inefficace au vu des récidives de Fabian, entraîné par son ami Onyx dans diverses aventures aussi stupides que dangereuses.
Le jeune homme descendit immédiatement à la cave, pendant que sa mère ne lui prêtait plus aucune attention, espérant ainsi que sa colère retombe. Il s'allongea sur la paillasse qui traînait dans un coin de la pièce et repassa en revue la journée, soulevant les points positifs et négatifs de celle-ci. C'était une habitude qu'il avait prise et que, même lorsqu'il était mort de fatigue, il ne laissait jamais tomber.
<< Nous sommes esclaves de nos habitudes >> songea le jeune homme en souriant. Un constat amer, pour un jeune homme qui ne rêvait que d'aventure et d'inconnu. Vivrait-il une simple vie de paysan, contraint de suivre une routine barbante jusqu'à la fin de sa vie ? 
Fabian se leva et se dirigea vers un coin sombre de la cave, à l'aide de la lampe à huile qui trônait sur son bureau. 
Il trouva aussitôt ce qu'il cherchait. Une magnifique épée qu'il avait volée à l'armurerie du village avec Onyx. Le pauvre armurier, un disciple d'enutrof du nom de Horst qui avait pleuré pendant une semaine la perte de son chef-d'œuvre. L'épée en question était dotée d'une magnifique lame forgée dans un métal rouge dont le jeune homme ignorait jusqu'au nom, étant peu versé dans le domaine de la force et n'ayant pas vraiment envie d'en discuter avec l'enutrof qui aurait tôt fait de lui enfoncer son marteau dans la boite crânienne si il avait su que c'était lui le voleur. Le plat de la lame était parcouru par une ligne blanche, probablement un autre métal incrusté là, peut-être de l'argent ou de l'acier selon Onyx, qui vivait dans l'or et dans l'argent. La garde de l'arme, elle, était magnifique. Elle représentait des flammes qui sortaient de la gueule d'un magnifique dragon dont tous les détails étaient soigneusement travaillés. Au bout de l'arme se trouvait un rubis de la taille d'un raisin qui symbolisait un Dofus. Le dragon, le Dofus. C'était une vraie œuvre d'art, mais aussi une arme de grand guerrier. Cette arme était le plus grand secret de Fabian, et il en était très fier. Elle devait valoir tellement d'argent que même sa maison entière n'aurait pu l'acheter. À côté de l'arme se trouvaient quelques messages que Onyx lui avait envoyés via tofu privé. Ces messages firent sourire Fabian.
<< Que fais tu ? demandait Onyx dans un de ces messages.
- Rien qui t'intéresse, avait répondu Fabian. Onyx avait en effet tendance à ne s'intéresser à rien d'autre que lui même.
- Mais si ! Avait répondu Onyx.
- J'étudie, en tout cas j'essaie. J'ai ouvert un livre, et mon cerveau me brûle maintenant. Allez, maintenant dit moi ce que tu as à dire. 
- Il est arrivé un truc énorme ! >>
 Le reste du message avait été abîmé par l'humidité. Fabian souriait. Onyx avait une langue bien à lui. " Que fais tu ? " signifiait, pour lui " il m'est arrivé un truc génial, il faut que je te raconte ! ". Il avait tendance à s'auto-glorifier, mais si ça pouvait satisfaire son égo surdimensionné, alors soit.
Fabian reposa toutes ses affaires la ou il les avait prises et les cacha derrière quelques babioles sans intérêt puis retourna s'allonger sur sa paillasse et éteignit la lampe à huile.

Chapitre VII

La nuit était déjà bien avancée lorsque la porte de la salle du Conseil du Palais Royal s'ouvrit enfin. Le Roi en personne sortit en premier par la grande porte sculptée, suivi d'une procession de gardes de toutes classes en armure dorée sur lesquelles figuraient les armoiries de la royauté.
La garde Royale.
12 hommes, un par Dieu, assignés à la protection de Sa Majesté sur recommandation de son conseiller, un petit être trapu disciple d'eniripsa qui avait perdu ses ailes dans des circonstances tragiques que les hommes qui auraient pu se vanter de connaître n'avaient pas vécu assez longtemps pour le raconter. 
Le petit homme, d'une intelligence sans bornes mais toujours maussade et peu enclin à se faire des amis, était surnommé le Milirat à cause des traits de son visage qui rappelaient ces rongeurs.
Néanmoins, Nehroktiv était un passage obligé pour accéder à n'importe quel haut poste à la Cour. C'était tout naturellement lui qui décidait la composition de la Garde Royale, des postes convoités qui payaient très bien.
Suivant de près la garde, le collège des Conseillers, composé lui aussi de 12 conseillers, marchait très dignement sur le tapis rouge déployé qui menait tout droit à l'aile des ministres. S'arrêtant à mi-chemin, la procession se sépara en deux groupes : les Conseillers d'un côté et le Roi ainsi que sa garde de l'autre. Les conseillers s'inclinèrent et continuèrent vers l'aile des ministres tandis que le Roi et sa garde bifurquèrent vers l'aile du Roi. 
Le lendemain, le souverain annoncerait officiellement sa visite dans un petit village non loin de la capitale.
Le village d'Onyx.
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeMer 18 Juil - 10:37

Salut Askyhn !

Et ben, on peut dire que lorsque tu reviens, tu ne passe pas inaperçu ! Wink
Sinon, ton texte. La lecture est très agréable (j'ai vu que 3 erreurs dans tout le texte. Et encore, j'ai relu plusieurs fois ! ^^') malgré des phrases un peu longues (trop de détails tue la bonne compréhension). Je pense que tu as quelques soucis au niveau du temps et des distances (l'école est non loin de la taverne mais à 10 minutes de marche, Thomas met 5 minutes à ajuster son tir [sauf s'il est vraiment pas doué ^^'], enfin des trucs sans grande importance Wink ) ainsi qu'à la cohérence de certaines parties du texte (je vais plus en cours, si on me demande de rendre un devoir au milieu de la nuit Razz ). Sinon, pour les noms contemporains, c'est vrai que ça choque un peu au premier abord mais on s'y habitue.
Tout ça pour dire : je veux la suite ! Smile

Ps : À la place de Fabian, soit j'aurais fugué, soit je me serais mis au pas. Parce qu'une mère qui te met des coups de fouet quand tu fais une bêtise, c'est un peu trop....frappant. lol!

Edit : Je viens de me rappeler qu'on a une partie où mettre les commentaires sur les texte RP, si un des administrateurs pouvait déplacer les commentaires actuels dans cette section, on ne serait plus en contradiction avec nos propres règles. ^^'
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Askyhn
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeJeu 19 Juil - 14:20

Chapitre VIII

<< Debout, Onyx ! lança sa mère >>
Le jeune homme grogna et regarda l'horloge qui trônait au fond de la pièce. 7h30. Il avait encore une heure pour se préparer et faire le chemin jusqu'à l'école. Il se leva de mauvaise grâce, s'habilla et rejoignit la spacieuse salle à manger où se trouvaient déjà tous les autres membres de la famille. Son père, au bout de la table, présidant le repas. Sa mère, à sa droite. Cette disciple de Féca avait des cheveux bruns qui commençaient à laisser apparaître quelques mèches de cheveux gris. C'était une femme au tempérament doux et qui savait s'effacer quand il le fallait pour laisser la place à son mari. Le couple s'aimait d'un amour sincère bien que leur mariage ait été arrangé par leurs parents, décédés depuis longtemps. Face à elle se trouvait une chaise vide, à la gauche de son père, et à côté de cette chaise se trouvait une autre chaise occupée par son jeune frère, un disciple de Cra aux cheveux d'un blond presque blanc. 
Onyx prit place face à sa mère, sur la chaise qui lui était réservée, et observa le contenu de son assiette. Du pain, du fromage et du lard, ainsi qu'une pomme et un peu d'eau. Il mangea avec appétit, discutant avec son frère et répondant à ses parents avant de se lever, repu. Le majordome qui se tenait à l'écart se dirigea alors lentement vers la table pour débarrasser l'assiette du jeune homme.
Onyx se dirigea vers le hall d'entrée. Il accorda un regard distrait aux tableaux de ses ancêtres qui semblaient le dévisager avant d'attraper sa cape, de la jeter sur ses épaules, et d'enfiler ses bottes. Le majordome le rejoignit pour lui ouvrir la porte et Onyx passa devant le vieil homme en lui souhaitant une agréable journée. Il ne manqua pas, en sortant, de récupérer les couteaux et la paire de dague qu'il cachait sous un rocher, dans un petit creux hors de vue de la maison familiale, et plaça les couteaux dans leur étui qui était accroché dans son dos, la ou il pouvait les récupérer pour les lancer. Il s'était entraîner au lancer de couteau sur des cibles de plus en plus petite jusqu'à pouvoir se déclarer " pas mauvais ". Les dagues, quant à elle, il les cacha toutes deux, l'une dans un étui fixé à sa cuisse droite par une lanière de cuir, l'autre dans un étui semblable à sa cuisse gauche.
Les armes étaient bien entendu proscrites à l'école, aussi les cachait-il bien pour éviter qu'on les repère. Il avait pris l'habitude d'emmener ces armes avec lui parce que, dans un premier temps, ça le rassurait, et ensuite parce qu'elles faisaient toujours leur petit effet sur les rares élèves triés sur le volet à être au courant de leur existence. Onyx aimait impressionner ses camarades, et il ne s'en cachait pas.
Le jeune homme regarda au loin. Il avait déjà marché un moment, et quelques mètres plus loin, à l'intersection de deux ruelles, se trouvait la maison de Fabian. Il se dirigea d'un pas assuré vers la porte et toqua. Ce fut le beau père de son ami qui vint lui ouvrir, et Onyx remarqua Fabian juste derrière lui. Il lui sourit et les deux amis prirent le chemin de l'école ensembles. 
Deux jours auparavant, ils avaient attaché Greg et Eddy, deux jeunes Fécas qui faisaient un peu trop de zèle par rapport à leurs études, à un crochet. Ils avaient bien ri et n'avaient pas été inquiétés à ce sujet. 
Les deux garçons arrivèrent en ce de l'école. Les élèves étaient déjà nombreux à affluer vers le bâtiment massif. Onyx et Fabian se dirent qu'ils allaient être en retard si ils ne pressaient pas le pas, aussi se mirent ils à courir. Ils dévalèrent le sentier qui menait à l'école et arrivèrent finalement aux portes. Plus aucun élève ne franchissait les portes mais un surveillant les attendait à l'entrée. 
Il s'agissait de Nehravif, un petit surveillant toujours tendu qui aimait montrer ses muscles à tout va. Il aurait parfaitement pu être videur dans une taverne, mais avait choisi d'être surveillant dans cette école.
<< Vous êtes en retard, jeunes hommes.
- Excusez nous, monsieur, commença Onyx. Nous avons malheureusement retenu par un petit incident en chemin. Simplement un paysan dont nous avons traversé le champs pour arriver à l'école plus tôt qui nous a arrêté. Il a fallu une demi heure pour le convaincre de nous laisser partir. >>
Nehravif hocha la tête et les laissa passer. Fabian sourit. Évidemment, Onyx avait inventé cette histoire de toute pièce, mais le surveillant avait tout gobé avec une facilité déconcertante. Le jeune sacrieur avait un don inné pour le mensonge et la persuasion.
Onyx et Fabian arrivèrent en classe. Le jeune homme ressortit le même mensonge au professeur qui se tenait au fond de la salle de classe. L'homme n'était autre que le professeur qu'avait croisé Onyx quelques jours plus tôt avant de se rendre à l'épicerie, le professeur de bricolage et de sculpture, qui aimait se faire appeler " professeur de mécanique moderne ". Alors qu'il commençait à donner son cours au sujet de la façon de dessiner les plans d'une maquette, un autre surveillant, un disciple de sadida bedonnant qui touchait à la soixantaine et qui était aimé des élèves, entra dans la salle.
<< Bien l'bonjour ! lança l'homme.
- Bonjour monsieur Snedeug ! répondirent les élèvent en cœur.
- Personne n'est absent ? demanda le vieux barbu. >>
Le professeur passa vite sa classe en revue avant de faire signe que personne ne manquait.
<< J'ai un mot du directeur pour tous les élèves ! annonça le surveillant. >>
Tous se turent, curieux de savoir ce que le surveillant avait à dire.
<< Hier soir, un tofu privé est parvenu du Palais Royal à l'intention du Conseil du village. Le Roi en personne va venir visiter le village. >>
Le surveillant continua à parler mais Onyx n'entendait rien de ce qu'il disait. Le jeune homme n'entendait plus qu'un bourdonnement qui lui cassait les oreilles, et le monde sembla vaciller autour de lui. 
Cela faisait des années qu'il attendait ce genre d'occasion. 
Le Roi en personne allait venir. Onyx n'avait rêvé que d'une chose depuis son plus jeune âge : entrer à la Cour, devenir un proche du Roi, et mettre son projet à exécution.
En effet, une chose avait retenu son attention lors du récit que son père lui avait fait de sa visite au Palais Royal quelques années plus tôt.
Le Roi n'avait pas d'héritier mâle.
En revanche, on vantait partout la beauté de la fille de son frère, prétendante au trône.
Et Onyx voulait gouverner.


Chapitre IX

Les préparatifs pour la fête en l'honneur du Roi allaient bon train dans le petit village. 
Onyx, lui, jubilait. Le lendemain, le cortège royal serait accueilli avec tous les honneurs qui lui était du et tout le village était appelé à être présent pour l'évènement. Fabian se trouvait juste à côté de lui mais Onyx ne lui prêtait aucune attention.
<< ... et donc le pelletier a fait fondre mon envie de les faire soigneusement quand il m'a dit que... Hé, Onyx, tu écoutes ?
- Ha heu oui vas-y.
- Je parlais de quoi ?
- J'ai suivi jusqu'à quand tu parlais de notre blague à Greg et Eddy. >>
Fabian soupira. Quand Onyx avait quelque chose en tête, il était impossible de tirer quoi que ce soit de lui. Il alla donc chercher une pomme sur un plateau de fruits destiné au banquet donné en l'honneur du Roi pendant que personne ne le surveillait. Il repéra par la même occasion une cruche de vin et un pot rempli de sel. Il donna un coup de coude à Onyx et montra les deux objets du doigt.
<< Tu penches à che que che penche ?>>  demanda Fabian en mâchant sa pomme.
<< Tu oserais ? répondit Onyx en lui décochant un sourire plein de défi.
- Chans problème ! >>
Fabian se dirigea vers sa cible, l'air de rien, et, une fois tout près, se saisit du pot de sel et versa son contenu dans la cruche de vin. Pouffant de rire, il allait retourner vers Onyx lorsqu'une main se posa sur son épaule. Il se retourna et observa l'homme qui se tenait devant lui; il devait avoir la cinquantaine, des cheveux sales d'une couleur brune dégueulasse, et un ventre proéminent qui le faisait ressembler à une grosse boule de graisse qui arrivait à distendre tous les vêtements qu'il portait. Fabian le connaissait déjà vu qu'il était surveillant à l'école supérieure du village, celle où il devait arriver l'année suivante. On l'appelait Malek mais il avait hérité de divers surnoms tels que "Gras-dzilla" ou "la Boule".
<< Tu trouves ça amusant jeune homme ? demanda le surveillant.
- Heu... non, déclara Fabian la tête basse.
- Tu vas me faire le plaisir de nettoyer tout ça. 
- D'a... d'accord. >>
Il chercha Onyx des yeux. Ce dernier avait disparu.
Le lâche.

__________


Onyx s'était éloigné pour ne pas se faire repérer par Malek. Il trouva son père en train de diriger un groupe d'hommes qui montaient des tentes rouge et or, les couleurs de la royauté, un peu plus loin. Nombre d'entres elles étaient destinées à abriter le banquet du soir, les autres serviraient à établir les quartiers de leurs illustres visiteurs. Le jeune homme pénétra dans l'une d'elle. Un cuisinier s'activait à allumer un feu à l'aide de deux cailloux qu'il frottait activement l'un contre l'autre. Onyx soupira et leva deux doigts.
<< Flamiche >>
Une petite boule de feu se forma au bout de ses doigts et il la lança en direction du foyer sensé abriter le feu. Le cuisiner recula pour éviter d'être brûlé et remercia Onyx.
<< Pourquoi n'avez vous pas utilisé Flamiche vous même ? demanda le garçon.
- J'en suis incapable, avoua le cuisiner. Le prix du parchemin servant à apprendre la façon de lancer ce sort est très élevé, 15.000 kamas en ce moment. C'est plus que ce que je gagne en un mois. >>
Onyx hocha la tête. Il avait tendance à oublier que tout le monde ne gagnait pas sa vie comme son père.
À peine sorti de la tente, il repéra une jeune fille qui venait vers lui. Elle portait des vêtements simples, sans ornements, et une cape blanche. Son visage était encadré par de longs cheveux châtains et ses yeux étaient d'un vert très doux. Elle était disciple de Féca, comme beaucoup d'habitants du village à quelques exceptions près, comme Fabian, qui était disciple d'Osamodas, ou de la plupart des professeurs qui n'étaient pas originaires de la région. 
<< Bonjour Onyx, dit-elle en s'approchant de lui.
- Salut Yris, lança Onyx. >>
La jeune fille se massa le poignet.
<< J'ai croisé ton père. Il m'a demandé de venir te chercher, il a quelque chose à te demander.
- Où est-il ? >>
Elle pointa le doigt en direction de la place centrale du village à quelques ruelles de là. Onyx la remercia et se rendit en trottant là où devait se trouver son père. Une fois arrivé, il le vit en concertation avec un autre membre du Conseil, Alberic, un disciple de Sram, l'un des seuls du village, ancien voleur d'élite qui avait été banni de plusieurs villes et villages de tous les continents.
Onyx approcha des deux hommes et Alberic darda aussitôt son regard vide sur le jeune garçon.
<< Hé bien, dit-il de sa voix caverneuse. Tu as beaucoup grandi.
- En effet, monsieur, répondit Onyx.
- Onyx, intervint son père. Je t'ai fait quérir pour que tu règles pour moi un problème qui ne devrait pas être trop dur à régler, mais je n'en ai pas le temps. Il y'a un groupe de bandits qui campe non loin du village en ce moment, près du pont qui surplombe la rivière Kawaï. J'aimerais que tu prennes deux ou trois hommes au maximum avec toi pour aller les chasser hors de la région. >>
Onyx se réjouit aussitôt. Il attendait depuis si longtemps de pouvoir prouver ses talents de guerrier !
<< Bien, père. Il me faudra une épée. 
- Il y en a dans l'armurerie de la maison, indiqua Sage.
- D'accord, répondit Onyx. Et les dragodindes ?
- Tu prendras celles qu'il te faut à l'enclos.
- Merci père. >>
Onyx alla aussitôt chercher Fabian. Il ne pouvait pas se trouver bien loin, aussi Onyx décida-t'il de se diriger vers le dernier endroit où il avait vu son ami avant de prendre la fuite. 
Il s'y trouvait toujours en compagnie de Malek, le surveillant de l'école supérieure, qui le regardait porter des tonneaux.
<< Fabian ! lança Onyx. On part à l'aventure !
- Il n'ira nul part, indiqua Malek. Il terminera d'abord de porter ces tonneaux pour se faire pardonner. >>
Onyx s'approcha du gros homme.
<< Et si ça vous pose un problème, lança le jeune homme, alors allez en parler avec Sage. >>
Un frisson parcourut l'échine du surveillant et ce dernier s'avoua vaincu. Il laissa partir Onyx et Fabian, lesquels allèrent à la recherche d'un autre de leurs amis, Dylan, le Iop. Ils le trouvèrent chez lui, et ce dernier sembla très heureux de pouvoir les accompagner. Les trois garçons se dirigèrent vers la maison d'Onyx où ils devaient récupérer des armes et des provisions au cas où ils ne seraient pas revenu avant le lendemain matin. Fabian regrettait de ne pas avoir pris son épée avec lui mais il se dit qu'il valait peut être mieux faire comme si il n'en possédait pas. Ils prirent donc 3 épées chez Onyx, et ce dernier avait aussi avec lui ses couteaux et ses dagues. Ils sortirent ensuite 3 dragodindes de l'enclos et les harnachèrent avant de monter en selle et de se mettre à chevaucher vers ce qui devait être pour eux l'occasion de prouver leur valeur.

Chapitre X

Aaron passait en revue ce qu'ils avaient réussi à "emprunter" dans la soirée dans une petite maison des abords de la rivière Kawaï. Il était très tard dans la nuit mais il avait laissé ses hommes de reposer trop longtemps. Il allait faire l'inventaire puis les réveiller. Quelques plats en bronze. De l'argenterie. De la nourriture. 10.000 kamas. Des capes de laine qui pourraient leur tenir chaud.
Parfait.
Bien sur, aucun de ces objets ne retrouverais un jour son vrai propriétaire, mais il était certain que ce serait pour la bonne cause. 
Le vieil écaflip couva d'un regard mélancolique les braves hommes qu'il avait recueilli et qu'il considérait à bien des égards comme sa famille. Ils n'avaient entre eux aucun lien de sang mais cela ne les empêchait pas de se considérer comme frères. Aaron dirigeait cette troupe de 9 hommes à l'heure actuel. Tous des sans patrie, rejetés par les leurs pour différents prétextes. Aaron, lui, avait été abandonné par ses parents parce qu'il était disciple d'Écaflip. Son apparence différente de celle des gens de son village, dans les plaines de Cania, avait poussé les deux pauvres gens à cet abandon. Il ne leur en voulait pas. Il savait que c'était l'ignorance qui poussait à l'exclusion et à la haine entre les hommes, et lui était loin d'être ignorant. On considérait pourtant qu'il avait un cerveau de taille réduite à cause de sa classe mais tout ça n'était que des allégations totalement sans fondement sensées justifier le racisme dans le monde des Douzes. Il n'avait aucunement honte de son Dieu et ne cachait jamais son apparence différente sauf quand il devait éviter la persécution. Si les regards et les messes basses ne le touchaient pas, les épées et les flammes du bûcher, elles, étaient des menaces bien réelles. Les hommes étaient capables du pire comme du meilleur. 
La majorité de sa troupe était constituée de Srams qui avaient été déchu de toute citoyenneté et de tout droit suite à des crimes qu'on leur avait imputé à tort. Ils étaient désormais des Bannis.
Aaron les connaissait mieux que quiconque, et si ils devaient désormais voler pour assurer leur survie, il savait très bien qu'aucun d'entre eux n'aimait cette activité. Voler à d'honnêtes paysans était quelque chose qui les répugnait, mais qui était nécessaire.
Leur groupe portait un nom, qu'Aaron avait choisi voici maintenant bien des années. La Fraternité des Gardiens. Ils étaient pacifiques, mais lorsqu'une vie était en danger pendant une agression, ils n'hésitaient pas à abatte l'agresseur pour sauver sa victime. Cette dernière les remerciait alors toujours.
Chaque membre de la Fraternité portait une longue cape blanche à capuche qu'ils rabattaient souvent sur leur tête pour ne pas être reconnus. Ils ne changeaient de cape que lorsqu'ils entraient sur les terres de Brakmâr, où le blanc était à proscrire si on souhaitait passer inaperçu. Ils étaient passés maîtres dans l'art du camouflage, de véritables caméléons. Une autre de leur spécialisation était l'assassinat, qu'ils ne pratiquaient que pour protéger leur prochain. Ils ne laissaient aucune trace et enterraient toujours leur victime avec tous les honneurs qui étaient dus à un mort, et selon les rites spécifiques à son allégeance à l'une ou l'autre divinité.
Aaron réveilla l'un de ses Frères, celui qui s'était toujours occupé de cuisiner. Les deux hommes se sourirent et s'étreignirent. Puis le Sram cuisiner s'éloigna et sortit de son sac tous ses ustensiles de cuisine. Lorsque ses Frères se réveilleraient, ils mangeraient, puis ils partiraient. Ils ne campaient jamais trop longtemps au même endroit, par prudence. Heureusement, ils étaient protégé par la forêt qui les cachait. 

__________


Onyx leva la main pour signaler à ses deux compagnons qu'ils allaient s'arrêter. Ils se trouvaient en haut d'une haute colline dominant la vallée où la rivière Kawaï suivait nonchalamment son cours. Onyx observa les environs. Il repéra immédiatement le pont dont son père lui avait parlé. Il ne voyait cependant pas l'ombre d'un camps de bandit.
Puis il la vit.
Il avait failli manquer ce détail dans l'obscurité. De la fumée qui s'élevait au dessus de la forêt. Il eut un sourire mauvais et fit signe à ses deux compagnons de le suivre en laissant leurs dragodindes paître là où ils s'étaient arrêtés.
Il leur fallait être très discret, aussi Onyx obligea ses deux amis à tout deux déchirer les manches de leurs tuniques pour enrober leurs bottes de ces morceaux de tissu. Ce ne serait pas efficace dans le cas d'une course poursuite, mais à cette heure il aurait l'avantage de les prendre par surprise et le peu de marche de manoeuvre que laissait la forêt aux bandits tournerait vite à l'avantage des trois amis. Onyx ne comptait pas chasser les bandits qu'il trouverait mais bien les arrêter et les ramener au village où ils seraient jugés et pendus ou décapités sur la place publique, un beau spectacle à offrir au Roi.


___________


Ce n'était qu'un craquement de branche. Aaron tentait de s'en convaincre. Il n'allait pas user d'énergie pour lancer une perception.
Un second craquement.
C'en était trop pour Aaron qui était déjà très nerveux. Il se concentra.
<< Perception >>, prononça-t'il mentalement. Son sort lui révéla la présence de trois intrus.
Mince.
Il réveilla aussitôt toute la troupe, qui, mis à part le cuisinier, ne tenait pas debout, titubant de fatigue. Ils étaient faits comme des rats si les hommes qu'il avait repérés leur voulait du mal. Il relança une perception. Les inconnus s'étaient déployés stratégiquement autour du campement.
<< Et merde >> pensa l'Écaflip.
Il lui semblait avoir repéré la présence d'un espion, un jour plus tôt, mais il ne s'en était pas occupé puisque leur code d'honneur les empêchait de tuer qui que ce soit si cette personne ne mettait pas directement en danger la vie de quelqu'un.
Soudain, un jeune sacrieur sortit du couvert de végétation qui le protégeait. 
<< Il est tard pour s'aventurer aussi tard dans la forêt, remarqua Aaron de sa voix rauque.
- Au nom du Conseiller Sage Hauminiat d'Amakna, je vous déclare en état d'arrestation ! lança fièrement le jeune homme aux cheveux bruns. 
- Je n'ai aucune idée de qui est cet homme, et je n'en ai que faire, annonça Aaron. Je n'appartiens à aucune nation. Je suis libre.
- Plus maintenant, indiqua le sacrieur. Vous allez nous suivre, que vous le vouliez ou non. >>
Le jeune homme arrogant irrita profondément Aaron, mais ce dernier garda son calme. Deux autres jeunes hommes sortirent des fourrés, encerclant son petit groupe mal en point. L'un des deux nouveaux arrivants, un osamodas, s'approcha du cuisinier et le rapprocha du groupe duquel il était le plus éloigné puisqu'il cuisinait quand ils avaient été pris par surprise. Il sortit alors de son sac de longues cordes. Son ami Iop se chargea d'attacher ses Frères affaiblis par la fatigue par les poignets et les pieds, limitant considérablement leurs mouvements. Lorsque ce fut au tour d'Aaron de de faire attacher, il se débattit et invoqua la griffe de Ceangal qui s'abattit durement sur le jeune homme. Malgré ça, le Iop reprit ses esprits assez vite et abattit le plat de son épée sur le crâne d'Aaron. 
La douleur irradia dans tout son corps, mais il resta conscient, rassemblant ses forces pour ne pas sombrer. Eux, la fière Fraternité des Gardiens, s'étaient fait avoir comme des débutants par trois gamins. Il ne pouvait s'avouer cet échec cuisant.
Lorsque tout ses Frères furent solidement attachés, le sacrieur, qui semblait diriger le groupe, claqua des doigts et fit démarrer la procession qui sortit des bois et se dirigea vers le haut de la colline dominant la vallée ou serpentait le lit de la rivière Kawaï, cent-vingt kilomètres au sud-est de la muraille qui protégeait la capitale du royaume. Les trois garçons récupèrent trois dragodindes qui, selon leurs conversations, avaient été laissées là un peu plus tôt. Sa Fraternité n'avait aucun de ces animaux car elle se refusait à asservir les animaux ou les hommes de quelque façon que ce soit.
Ils marchèrent très longtemps avant d'arriver en vue d'un village où se dressaient des tentes rouges et or là où il y avait assez d'espace pour le permettre. Et, plus loin, le soleil se levait. 
<< Nous sommes arrivés, indiqua le jeune sacrieur. Ah, au fait, je m'appelle Onyx. >>


[HRP : Bon, mon petit commentaire ! ^^ Tout d'abord par rapport aux distances et au temps, tout est relatif ! 10 minutes de marche ce n'est pas énorme. Et pour les 5 minutes qu'avait pris Thomas pour viser, c'est fait exprès : je me moque de mon personnage. J'essaie d'exacerber les défauts des différents protagonistes de mon histoire ! Mais il y aura bien entendu une évolution, qu'elle soit positive ou non. Pour ce qui est des classes des personnages, en fait j'essaie un maximum de leur trouver une classe qui leur correspond, mais il faut se rendre compte que je ne fais pas forcément dans les conventions concernant l'apparence de chaque classe, d'où le fait que chacun a ses propres caractéristiques physiques. Les personnages n'usent pas encore très souvent de leurs sorts, à part Onyx, cela s'explique par le fait que je ne souhaite pas leur donner de niveau, ils gagneront en puissance pendant leur évolution mais à l'heure actuelle seul Onyx a eu l'assurance nécessaire à lancer des sorts. J'ai longtemps hésité sur la classe de Fabian, mais je pense que le personnage serait un bon osamodas (sadomaso x)), et je compte bien le faire évoluer en ce sens ! Par rapport à l'abreviation des pseudonymes de Onyx et Fabian, D et R, c'est justement l'abreviation de leurs pseudonymes qu'ils ont eux mêmes choisis, mais si je révélais leurs pseudonymes entiers, ce ne serait pas marrant, et ce n'est d'ailleurs qu'un détail ! J'aimerai apporter une petite précision, au final, c'est que j'ai pris comme théâtre de l'action le continent d'Amakna, mais il a été "aggrandi", c'est à dire que même à dos de dragodinde les personnages seraient bien incapables de rallier Amakna / Astrub en 2 minutes, loin de là ! D'où leur ignorance au sujet du monde qui les entoure, et leur désir d'aventure.]
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Kalistos
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeJeu 19 Juil - 17:45

Au sujet des commentaires dans une autre section, ben je trouve justement que ça tue un peu le débat finalement donc c'est mieux de le faire à la suite, même si ça casse le format uniforme de l'oeuvre.

Sinon Fabian osa, cool je sens que je vais aimer ce personnage ^^ ( en tout cas sa mère en est une ça c'est sur u_u je suis un peu d'acc avec Cachet, c'est plutôt curieux que ça ne fasse ni chaud ni froid à Fabian de l'attitude de sa mère )

Aussi, je voulais te demander, est ce que tu vas écrire ce RP au fil du vent où bien as-tu déjà une idée de sa longueur ? Je n'aime pas trop les RP qui ne se finissent pas c'est assez frustrant ^^.

Sinon pour l'abréviation en fait c'est le passage qui porte à confusion du coup puisque rien n'indique qu'ils aiment à s'appeler par un pseudonyme et on se demande si l'auteur n'a pas des problèmes d'illetrisme huhuhu oui mon cher rien que ça.

Pour les distances c'est généralement ce qui est fait dans tous les RP car c'est difficile de justifier qu'on peut rallier Bonta à Brakmar en 10 minutes de marche ou traverser la mer de Frigost en une seconde ^^

Enfin, concernant mes attentes, j'espère qu'on va avoir une petite entrée en jeu des Dofus, j'adore tout ce qui est objet magique, rare, intrigant et tout le bazar ^^ l'épée de Fabian est déjà un objet très intéressant en ce sens ^^
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Askyhn
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeJeu 19 Juil - 20:47

[HRP : Salut ! Alors oui j'ai déjà une idée de comment tout ça va se passer, ce n'est pas destiné à être infini mais j'ai tendance à faire de longs chapitres, aussi même si l'histoire est déjà toute tracée dans la tête, elle est loin d'être finie ^^ Voici deux chapitres pour vous, peut être moins riches niveau contenu mais bon!]


Chapitre XI

Onyx, ses deux amis et leurs prisonniers marchaient vers le village où les attendaient une delegation composée du père d'Onyx, qui affichait un visage sévère, du Conseiller Alberic et de trois hommes du village qu'Onyx n'aurait pas pu nommer.
<< Onyx, je t'avais ordonné de les chasser de la région, pas de les ramener dans le coin, dit son père.
- Je sais, père, mais j'ai pensé que je faisais mieux de les ramener, parce que le Roi veut peut-être décider lui même de leur sort. >>
Sage passa en revue le petit groupe.
<< Le Conseil va se réunir afin de décider de leur sort avant l'arrivée de la délégation royale, déclara enfin le vieil homme. >>
Alberic hocha la tête et tous partirent en direction d'une des tentes qui avait été dressée pour le Conseil, là où celui ci accueillerait le Roi quelques heures plus tard.

__________


<< Silence dans la salle. >>
C'était Helya, la chef du Conseil, qui avait parlé d'une voix forte. C'était une femme dans la fleur de l'âge, aux longs cheveux bruns et aux yeux brun foncé. Sa peau était mate et ses formes parfaitement sculptées malgré l'âge et elle était vêtue d'une longue cape noire et d'une tunique grise, ainsi que de bottes de cuir brunes. Elle inspirait le respect à tous ceux qui la croisaient, un trait de personnalité qu'elle avait hérité de son père, chef du Conseil avant elle, qui était autrefois un des meilleurs amis du père d'Onyx, mais l'homme était décédé prématurément d'un mal inconnu qui avait ravagé le village peu avant la naissance du jeune sacrieur.
Elle tenait solidement, entre ses mains, un bâton dont on disait qu'il était sculpté dans un morceau du bâton de Féca lui-même, et qu'il avait été offert au premier chef du village, un féca lui aussi, par ce même Dieu. Cette histoire, d'après certains, expliquait le grand nombre de fervents de ce Dieu dans la région.
<< Nous sommes ici pour statuer sur le sort des neufs bandits ramenés au village par Onyx Hauminiat d'Amakna, fils de Sage Hauminiat d'Amakna. Que ceux qui sont pour une sanction lèvent la main. >>
L'ensemble des Conseillers levèrent la main. 
<< Le Conseil sanctionnera donc les bandits. Quelqu'un a-t'il une sanction à proposer ? >>
Onyx sourit. C'était maintenant que le spectacle allait commencer.
L'un des Conseillers, un vieillard au dos voûté répondant au nom de Fell, se leva et attendit que l'assemblée se taise. Il parla d'une voix faible et chevrotante.
<< En vertu de toutes les lois de ce royaume et en s'appuyant sur les preuves trouvées par les hommes de la milice du village en fouillant nos prisonniers, nous pouvons sans doute raisonnable les accuser de vol à multiple reprise. De plus, ces hommes sont, pour la plupart, marqué de la marque des Bannis. Je réclame donc pour les Bannis la peine capitale, et pour les autres l'esclavage à vie. >>
L'ensemble des personnes présentes acclamèrent ces propos et le vieillard se rassit. Helya fit taire tout le monde avant de prendre à nouveau la parole.
<< Bien, qui est pour la sanction proposée ? >>
Tous les membres du Conseils levèrent la main, à l'exception de Sage. Tous les regards se tournèrent vers lui et des murmures parcoururent l'assemblée. 
<< Sage Hauminiat d'Amakna, lève toi >> ordonna Helya.
Il s'exécuta, dominant toutes les personnes présentes à l'exception de la chef du Conseil. Il garda les mains croisées dans le dos.
<< Explique la raison de ton refus, réclama la chef du Conseil.
- Chers membres du Conseil, je refuse de me rendre complice d'un crime aussi abominable que celui que vous vous apprêtez à commettre. Vous vous apprêtez non seulement à ôter la vie à des hommes, mais en plus à assujettir leurs amis. Vous savez que je suis contre la peine de mort, il en est de même pour l'esclavage. Chaque homme doit pouvoir bénéficier de son libre arbitre. Néanmoins, si votre décision est prise, je ne chercherai plus outre mesure à m'y opposer. >>
Nouveau murmure dans l'assemblée.
<< Bien, lança Helya. Nouveau vote, qui est pour la sanction proposée ? >> demanda-t'elle.
Même résultat.
<< À la majorité, la sanction sera donc adoptée >> déclara la chef du Conseil.
Onyx sourit. Ça allait être amusant.
Soudain, deux miliciens en armure déboulèrent dans la tente du Conseil. Toutes les personnes présentes tournèrent la tête vers les deux hommes qui s'inclinèrent prestement avant de lancer.
<< Mesdames, messieurs, la délégation royale vient d'arriver en vue du village. >>

Chapitre XII

Onyx bousculait la foule qui se pressait sur la place centrale du village pour être aux premières loges lorsque le Roi descendrait de son carrosse royal. Une main tenta de l'agripper mais il se défit vite fait bien fait. Il arriva juste à temps pour voir le carrosse tiré par deux dragodindes arriver sur la place. Il sourit.
Ça faisait tellement longtemps qu'il attendait ça ! 
Le carrosse s'immobilisa et le Roi en descendit. C'était un homme grand, à la carrure imposante et dont la taille du ventre prouvait qu'il vivait dans l'opulence. Il était vêtu d'une tunique rouge brodée de différents motifs dorés, représentant les armoiries de la famille royale ainsi que différentes petites vaguelettes sans signification, juste pour le plaisir de l'or. La couronne posée sur son crâne était magnifique. Elle avait été forgée il y a des siècles dans de l'or massif par les meilleurs forgerons de l'époque pour les premiers rois qui, comme tout le monde le savait, n'étaient pas les descendants d'Allisteret,  était sertie de gigantesques diamants, rubis et émeraudes étincelant à la lumière du soleil qui était haut dans le ciel en cette fin de matinée.
Helya s'avança vers le roi et posa un genou en terre. 
<< Votre majesté, c'est un honneur pour notre petit village que de vous accueillir vous et votre famille. >> 
Au moment où elle prononçait ces mots, l'ensemble des villageois présents sur la place posèrent un genou en terre à l'instar de la chef du Conseil. C'est ce moment que choisit la princesse Allisteria pour s'extraire du carrosse royal. Onyx la détailla attentivement.
C'était une magnifique femme, fille de Fallanster, le frère du Roi, écarté de la succession à cause de différends entre lui et son illustre frère. Elle avait des cheveux blonds comme les blés et un visage d'ange aux pommettes saillantes. Ses yeux bleus semblaient vous fixer intensément et sa robe qui arborait un décolleté plongeant laissait apercevoir un peu de sa poitrine généreuse. Elle avait des hanches magnifiques et de longues jambes, mais pas trop. Sa robe blanche était sertie, comme la couronne, de pierres précieuses, principalement des diamants et des saphirs. Onyx était obnubilé par sa beauté. Elle éclipsait à elle seule tout le reste du monde, la foule, le Roi, le village entier. Puis Onyx se ressaisit et remarqua qu'il était le seul encore à genoux. Il s'épousseta pour chasser la terre et la poussière dans lesquelles il s'était agenouillé.
Onyx remarqua qu'on avait apporté un siège au Roi sur lequel il n'avait pas tardé à s'asseoir et autour duquel s'étaient agglutinés tous les membres du Conseil. On fit ensuite apporter les 6 prisonniers qui devaient être exécutés, tous des disciples de Sram, et un bourreau encagoulé arriva, muni d'une hache dont la lame avait été aiguisée en prévision de l'exécution afin d'épargner aux condamnés des souffrances inutiles. En effet, il valait mieux pour eux que le premier coup soit le bon, ce qui était rarement le cas.
6 bûches furent apportées et les prisonniers durent poser leur tête dessus. Alors qu'ils s'exécutaient, l'un des prisonniers disparut, mais le bourreau comprit ce qui arrivait et avait attrapé le personnage invisible à l'aide des traces de pas qu'il laissait dans le sol. Le Sram avait tenté, en vain, de quitter les lieux en se rendant invisible. 
Une fois la situation sous contrôle, Helya tendit un parchemin au Roi, qui allait avoir l'honneur de lire la condamnation à mort de ces bandits. Allister cassa le sceau de cire apposé par le scribe du Conseil sur le parchemin et se mit à lire.
<< En ce 13 Descendre de l'an de grâce 659, le Conseil du village composé de Helya, disciple de Féca, chef du conseil, et des conseillers Fell disciple de Iop, Alberic, disciple de Sram, Fenek, disciple d'Eniripsa, Gali, disciple d'Ecaflip, Béryl, disciple d'enutrof, Sage, disciple de Crâ, Alteah, disciple de Sacrieur, Navenialo, disciple d'Osamodas, Malinwa, disciple de Pandawa, Ballin, disciple de Sadida et Prince, disciple de Xelor, déclare solenellement le groupe qui se fait appeler la Fraternité des Gardiens coupable de vols avec violence. 6 bannis se trouvant parmi eux, ces derniers sont condamnés à mort comme le veux la loi. Les trois autres seront réduits en esclavage. >>
Le Roi rendit le parchemin à Helya et cinq autre bourreaux arrivèrent sur la place, prêt à l'action. Ils avaient tous le même genre de hache bien aiguisée que le premier et aucun d'eux ne dévoilait son visage.
Le Roi leva la main, prêt à l'abaisser pour signaler qu'ils pouvaient y aller, mais un des prisonniers hurla.
<< Grâce ! Votre Majesté, je demande grâce !
- Refusé, répliqua le Roi. >>
Il abaissa la main et, en même temps, les bourreaux abaissèrent leurs haches. 
[HRP : j'ai prévu que ce RP soit lisible par tous, aussi, je recommande aux âmes sensibles de ne pas lire ce passage qui est inutile et qui ne sert qu'à la description de la scène pour le lecteur averti. Que ceux qui n'aiment pas les scènes sanglantes passent à la suite, qui s'enchaîne parfaitement.]
Spoiler:
Voilà qui était fait.
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeVen 20 Juil - 15:00

Chapitre XIII

Le Roi réfléchit un instant. Il considéra les six hommes qui étaient devant lui, puis discuta à voix basse pendant quelques minutes avec les Conseillers. Le père d'Onyx parla un long au moment au Roi, qui soupira.
<< Grâce acceptée. Libérez ces hommes. >>
Onyx était contrarié, il adorait les exécutions dans ce genre. Il avait parfaitement imaginé comment tout se passerait, et cette simple vision avait réussi à le faire sourire. Mais ça ne resterait qu'une vision.
Le sang par terre, les vaisseaux sanguins éclatés, les morceaux d'os.
Onyx frissona. Le Roi se leva de son siège et demanda à s'entretenir à huis clos avec le Conseil, et on le mena donc à la tente qui avait été prévue à cet effet. La princesse Allisteria était restée là, ne sachant pas trop quoi faire. Onyx décida donc de s'approcher d'elle.
<< Bonjour, mademoiselle, dit Onyx en s'inclinant.
- Je vous en prie relevez vous, répondit Allisteria en rougissant. >>
Elle n'était pas habituée à tous ces honneurs.
Onyx pût enfin la regarder de près. Il ne s'y était pas trompé, elle était très belle. Elle lui tendit maladroitement la main, comme on le lui avait enseigné à le faire lorsqu'elle rencontrait un homme. Onyx s'en empara et y déposa un baiser avant de regarder la princesse dans les yeux.
<< Je suis ravi de faire enfin votre connaissance. Je suis Onyx Hauminiat d'Amakna, fils de Sage Hauminiat d'Amakna, Conseiller du village. 
- J'imagine que vous savez déjà qui je suis, dit-elle, gênée. 
- Comment pourrais-je l'ignorer ? On parle beaucoup de vous, mais les mots ne rendent pas justice à votre beauté. >>
Elle rougit de plus belle puis prétexta qu'elle était fatiguée pour se diriger vers un serviteur qui lui indiqua où se trouvait sa tente. Onyx sourit. Il posa une main sur sa propre cuisse pour s'assurer que sa dague n'avait pas bougé de place. Parfait.
Il allait maintenant aller rendre visite aux prisonniers. On ne l'avait pas informé de leur situation, et pourtant c'étaient ses prisonniers à lui. Il trouva les neuf hommes non loin de la place où six d'entre eux avaient failli être exécutés dix minutes auparavant. Tous lui lançaient des regards mauvais, et seul Aaron, leur chef, acceptait de lui parler.
<< Je vois que vous avez été épargnés, déclara Onyx d'entrée de jeu. Grâce à mon père j'imagine, dit il en souriant.
- Vous le remercierez pour nous alors, répondit Aaron de sa voix rauque.
- Je n'y manquerai pas. Que comptez vous faire maintenant ? Repartir sur le chemin pour voler aux honnêtes gens ? Le Roi ne sera pas toujours là pour vous grâcier. >>
Aaron tiqua. Personne ne pouvait lui parler sur ce ton. 
<< Je ne sais pas pour qui tu te prends jeune homme, mais sache que nous ne sommes pas des bandits. Nous sommes juste des victimes de l'injustice de ce monde et il nous répugne de voler, mais nous devons le faire parce qu'on nous chasse depuis notre naissance de nos terres et on nous empêche de cultiver, d'élever ou de nous établir durablement. Je t'interdis de nous insulter à nouveau. >>
Onyx garda le silence puis tourna les talons pour s'éloigner du groupe. 

__________


Oto Mustam était furieux. 
La troupe de milicien qui se trouvait devant lui l'avait informé de l'échec de la mission qu'il leur avait confiée.
En effet, Oto Mustam avait été informé par ses espions au château d'Amakna que le Roi, sa garde et un détachement de miliciens Amaknéens allaient quitter le château pendant quelques jours pour visiter un village non loin, mais assez pour les empêcher d'intervenir en cas de problème.
Le général Brakmârien avait alors décidé d'envoyer une troupe de miliciens à l'assaut du château avec un homme de confiance à leur tête pour faire main basse sur un des secrets les mieux gardés de l'histoire.
On l'avait toujours considéré comme disparu, mais Oto Mustam savait qu'il n'en était rien. Il permettrait à celui qui le possédait d'acquérir la puissance des Dragons. Le Dofus ébène. Il était tombé entre les mains de Sa Majesté. 
Mais bientôt, il reviendrait à Brakmâr.
Oto Mustam gardait un calme apparent, si bien que pendant plusieurs minutes, il garda le silence, plongé dans ses pensées. Puis, le capitaine de la troupe se risqua à le déranger.
<< Mon général ? >>
Oto Mustam sourit puis s'approcha à pas lents de l'homme. Il s'adressa alors à un des miliciens qui se trouvait derrière celui qui l'avait dérangé.
<< Toi ! tonna Oto Mustam. 
- Heu... Ou... oui ? 
- Toutes mes félicitations. >>
Il sortit son épée de son fourreau et l'enfonça dans le ventre de l'homme qui l'avait dérangé.
<< Tu viens de monter en grade, déclara Oto Mustam en souriant. >>

Chapitre XIV

Fabian nettoyait amoureusement la lame de son épée lorsque sa mère entra dans la cave.
<< FABIAN ! Mais qu'est ce que c'est que ça ?! lança-t'elle. >>
Fabian se maudit intérieurement. Elle reconnaîtrait aussitôt l'épée que l'armurier avait perdue et qu'il avait longuement décrit à qui voulait bien l'entendre. 
<< M...m...mais... C'est l'épée de l'armurier ! Tu... tu l'as volée ?! >>
Elle était prête à le gifler mais il leva instinctivement l'arme, prêt à se défendre.
<< FABIAN ! COMMENT OSES TU LEVER CETTE ARME CONTRE TA PROPRE MÈRE ?!
- Je... je n'y peux rien... répondit le jeune homme. Mon bras... Il ne m'obéit plus ! >>
Fabian paniquait. Il avait vraiment le don pour se mettre dans des situations impossibles.
Sa mère se saisit d'un balai rangé dans le coin de la cave et s'apprêta à le frapper avec son arme improvisée, quand le rubis au bout de l'épée de Fabian se mît à palpiter comme un petit cœur. Une voix raisonna de façon assourdissante dans la tête de Fabian, et de sa mère aussi visiblement. Elle tenta de la faire taire en bouchant ses oreilles, mais c'était inutile.
<< Cessez immédiatement cette agression, dit la voix.
- Fabian, qu'es-tu en train de faire ? demanda sa mère, apeurée.
- Mais... mais rien du tout ! 
- Cessez cette agression >> répéta la voix ténébreuse.
La mère de Fabian lâcha immédiatement son bâton et le rubis de l'épée arrêta de palpiter. La voix se tut également. 
<< Ça... ça... Ce n'était p-p-pas normal... dit sa mère. Non non, pas n... pas normal. >>
Fabian n'arrivait pas à répondre. Il avait les yeux écarquillés et observait la lame, sidéré. Le phénomène qui avait eu lieu dans la cave était d'une puissance inouïe. à mère n'osa pas le toucher, et elle retourna immédiatement à l'étage où elle s'affala sur une chaise.
Fabian, lui, tenait toujours son épée dans les mains. Il tenta de faire revenir la voix qui avait parlé quelques minutes auparavant mais il n'y arrivait pas. Il caressa le rubis. Celui ci brilla légèrement. Fabian fronça les sourcils et réitéra l'expérience. La petite pierre précieuse était toute chaude. Elle brilla à nouveau quand il la caressa. Il saisit alors l'épée à deux mains et porta le rubis à sa bouche. Il déposa un baiser sur la pierre, et une intense lumière rouge se dégagea de cet échange. Il sentit le rubis palpiter sous ses lèvres.
<< Il y a quelqu'un ? >> demanda Fabian.
<< Je suis là >> répondit la voix ténébreuse dans sa tête.
Fabian déglutit péniblement.
<< Qu... qui êtes vous ? >>
La réponse se fit attendre un long moment.
<< Je suis un dragon. >> répondit la voix.
Fabian était estomaqué.
<< Un... un d... dragon ? 
- Oui, répondit la voix.
- C... comment est-ce possible ? Où êtes vous ? Je ne vous vois pas.
- Je suis entre tes mains. >>
Fabian observa l'épée, incrédule.
<< Comment ? demanda Fabian.
- Cette épée est une épée tueuse de dragons. Elle m'a tué, et mon âme est partie se loger dans le rubis qui se trouve au bout de cette arme. >>
Fabian toucha la pierre précieuse à l'aide de deux doigts. Elle brilla à nouveau. Il n'en croyait pas ses yeux.
<< M... mais pourquoi être intervenu quand... quand ma mère a voulu me punir ? 
- L'épée reconnaît son maître légitime.
- L... légitime ? Mais.. mais j'ai volé cette épée !
- Tu étais fait pour trouver cette épée. Vos essences sont les mêmes. Elle t'appartient de droit.
- Je... je n'arrive pas à y croire. >>
Le dragon parut amusé.
Puis le rubis arrêta de palpiter.
Et Fabian s'endormit, exténué.

__________


Alors que Fabian conversait avec le dragon, Oto Mustam, allongé sur son lit, à Brakmâr, avait ressenti la puissance de l'épée. 
Cette épée avait autrefois appartenu à un disciple de Iop dont l'histoire avait tu le nom et qui s'en était servi pour tuer un dragon.
Le dragon qui avait créé le Dofus ébène.
Oto Mustam sourit. Rassembler le Dragon et son Dofus, c'était devenir l'homme le plus puissant du monde des Douzes. Il avait voué toute sa vie à la cause de sa cité. Ce n'était que justice qu'il soit l'homme le plus puissant après tant de bons et loyaux services.

Chapitre XV

Onze des Conseillers du village sortirent de la tente en murmurant. 
Le Roi les avait congédiés pour se retrouver seul avec Sage, le conseiller représentant de Crâ. 
<< Je vous écoute, Votre Majesté, déclara Sage.
- Hé bien... Tout d'abord, je voulais vous dire que j'ai beaucoup aimé ce que vous m'avez dit pour que j'accorde la grâce royale aux condamnés, toute à l'heure. Vous avez des principes et vous les défendez, c'est rare pour un homme de votre rang, Sage. >>
Le vieil homme inclina humblement la tête. 
<< De plus, mon Conseiller crâ se fait vieux, il est malade et n'a plus toute sa tête. Néanmoins, dans mon entourage, aucun nom n'apparaît clairement pour le remplacer. >>
Sage haussa un sourcil. Il comprenait où le Roi voulait en venir. Il sentit les battements de son cœur s'accélérer.
<< C'est pour cela, Sage Hauminiat d'Amakna, que je vous demande si vous acceptez de servir indéfectiblement votre Roi et votre patrie jusqu'au jour de votre mort en conseillant judicieusement Sa Majesté et tous les rois qui règneront après elle. >>
L'émotion étreignit Sage.
<< Votre Majesté, ce serait pour moi un honneur incommensurable que de vous servir jusqu'à mon dernier souffle et de servir le royaume. Je tâcherai de conseiller de mon mieux Votre Majesté selon les principes que me dicte ma conscience.
- Alors, Sage, je te fais Haut Conseiller du Royaume, représentant de Crâ. Tu seras son ministre en ce bas monde, alors lève toi fièrement et va retrouver les tiens. Le Palais Royal aura toujours une place pour eux. Tu rentreras à la capitale avec la délégation royale. >>
Le Roi tutoyait Sage, ce qui était signe qu'il prenait ses fonctions dès maintenant. 
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeVen 20 Juil - 15:52

Ah yes le Dofus
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeVen 20 Juil - 20:27

Chapitre XVI

Lorsqu'Onyx apprit la nouvelle, il sauta de joie.
Son père, Conseiller du Roi ! Il allait enfin voir la capitale, tout ces bâtiments magnifiques construits par des Rois pour des Rois des centaines d'années auparavant, allait goûter aux plats concoctés par les meilleurs cuisiniers du royaume, allait vivre dans un luxe encore plus grand que celui dans lequel il était né.
Tout ça l'enthousiasmait au plus haut point.
Seule ombre au tableau : devoir quitter son village natal et ses amis pour, peut-être, ne plus jamais les revoir.
Onyx, dès le lendemain de la nomination de son père, décida d'aller voir Fabian pour lui annoncer la nouvelle. Il craignait la réaction de son ami.
Lorsqu'il arriva près de la petite maison, il toqua à la porte et ce fut le beau père du jeune homme qui vint lui ouvrir.
<< Fabian est-il là ?
- Heu... Oui oui, il est là. Fabian ! De la visite pour toi. >>
Son ami arriva aussitôt. Onyx lui sourit et tous deux allèrent s'asseoir sur le banc sur lequel s'étaient assis Fabian et Dylan quelques jours auparavant. Ils discutèrent un petit moment de banalités, observant les passant et se moquant d'eux. Soudain, la Renarde passa devant eux et servit un drôle de regard à Onyx. Il fronça les sourcils. Décidément, cette femme avait toujours été très bizarre.
 Le jeune sacrieur trouva la force d'annoncer son départ à Fabian.
<< Écoute... Je vais quitter le village pour la capitale avec ma famille, annonça Onyx. Mon père a été choisi pour devenir Conseiller du Roi. >>
Fabian haussa les sourcils. Il n'avait cependant pas l'air contrarié.
<< Oh... C'est super. Content pour toi, tu as toujours voulu aller voir ce qu'il y avait là-bas. J'ai aussi quelque chose à te dire... 
- Ah bon ? 
- Tu ne vas pas me croire... Bon, je me lance. Tu te souviens de l'épée que tu as volée dans l'armurerie du vieux Horst il y a quelques temps pour moi ? >>
Onyx fouilla sa mémoire et sourit. Il avait toujours été le mauvais garçon, celui qui faisait toutes les bêtises et qui embarquait les autres dans ses coups tordus. 
<< Oui, je m'en souviens. Et quoi ? 
- Comment dire... L'autre jour, ma mère a voulu me frapper avec un balai pendant que je tenais l'épée et... j'ai levé le bras sans le vouloir. Il y a quelque chose qui vit dans cette épée, Onyx. Le rubis, au bout, c'est une pierre d'âme qui abrite l'âme d'un dragon. >>
Onyx écarquilla les yeux. Décidément, c'était à son tour d'être surpris. 
<< Tu... tu te moques de moi ?
- Pas du tout, Onyx. Mais attend, c'est pas le pire. Cette épée... Elle me parle dans ma tête. Elle dit que c'est une épée tueuse de dragons ou je sais pas trop quoi. 
- Oh merde... >>
Onyx se massa les tempes. C'était à n'y rien comprendre. Une épée tueuse de dragons habitée par un dragon qui parle dans la tête des gens ?
<< Fabian, rassure moi, tu n'es pas en train de perdre la boule ?
- Mais non ! Je suis pas fou, quand même. 
- D'accord, je te crois, on va se calmer. Tu vas en faire quoi de ton épée, alors ?
- Elle dit qu'elle choisit son maître légitime. Quoi que je fasse je la retrouverai. Donc je vais la garder. En plus le dragon me défend contre ma mère. >>
Onyx rit.
<< Cessez immédiatement cette agression ! >> tonna Fabian d'une voix exagérément grave. Puis il rit à son tour.
<< Écoute... Je ne sais pas si on va se revoir, dit Onyx en redevenant grave. Après que je sois parti, je veux dire. Je voulais juste que tu saches que tu as toujours été comme un frère pour moi. >>
Fabian sourit et donna une tape dans le dos d'Onyx. 
<< Allez, va te préparer pour le grand départ. On se reverra à ce moment là. >>

__________


<< La délégation royale quittera ce petit village ce soir. >>
Oto Mustam, lorsqu'il s'adressait aux troupes, ressentait beaucoup de plaisir. Cet exercice aussi difficile que jouissif par le pouvoir qu'il conférait pour celui qui savait le mener à bien donnait à cet homme la sensation d'être puissant.
<< Ramenez moi le garçon en vie. Lui seul peut contrôler l'épée. Si nous le perdons, nous devrons trouver le nouveau maître de l'arme, et nous n3 pouvons pas nous permettre cette perte de temps. Je ferai de celui qui me le ramènera, lui et l'épée, l'homme le plus riche de Brakmâr ! >> tonna Oto Mustam, fanatique. 
<< POUR RUSHU ! cria-t'il. 
- POUR RUSHU ! répétèrent en chœur les 10.000 hommes présents. >>
Il se déclara satisfait de sa performance et se retira du balcon depuis lequel il avait motivé les troupes qui partaient en campagne.
Il les avait envoyé sur Sufokia, prétextant que le garçon s'y trouvait, mais ses espions l'avaient informé de la véritable position du jeune homme en Amakna.
Il se remémora la scène.

<< Monsieur, avait dit l'un de ses meilleurs espions dans la région se situant entre le sud est du château d'Amakna et le cimetière, je suis certain à 95% que le jeune homme que vous recherchez s'appelle Fabian et vit dans une petite maison de pierre dans un village du sud est de la rivière Kawaï où il cache l'épée.
- Bien, Jupilawa. Je met à ta disposition dix hommes pour mener à bien l'opération qui servira à le ramener ici. Tu es le mieux placé pour diriger cette opération, ne prend pas cet air étonné. >>
Oto Mustam lança une bourse de 200.000 kamas à l'homme. 
<< Et n'attire pas l'attention. Ça me ferait mal de te perdre. Je te méprise mais tes compétences sont précieuses. 
- Bien, monsieur. >>
Puis le pandawa se fondit dans l'ombre.
 

La troupe de 10.000 hommes qu'il envoyait à Sufokia, tous des bas gradés, lui permettrait de prendre le contrôle des environs de la cité et donc d'avoir un accès à la mer, de détourner l'attention des autorités Amaknéennes et de récupérer le garçon sur le chemin du retour. 
Il jubilait.

__________


L'église du chateau d'Amakna était un bâtiment immense dont on vantait la beauté partout dans le monde. Sa construction avait été achevée en 649, et elle avait été inaugurée à l'occasion du passage à l'an 650. Le visiteur qui visitait ce bâtiment, une fois passées les portes d'entrée, se retrouvait dans une pièce de forme octogonale qui s'ouvrait au bout sur une allée de 30 mètres de large et de 120 mètres de long qui menait à l'autel derrière lequel se trouvait un mur où brillait de mille feux une magnifique rosace aux couleurs chaudes représentant le monde des Dieux, avec partout des serviteurs divins, des potentiaires. Les dieux trônaient tous en un hémicycle derrière lequel on pouvait apercevoir des colonnes au dessus desquelles se dressaient des nuages qui cachaient le haut de ces colonnes. 
Pratiquement en permanence régnait dans l'église les chants des chorales destinés à glorifier les Dieux, et des prêtres de tous les Dieux s'affairaient à gauche et à droite, se dirigeant ou sortant des chapelles consacrées à un Dieu en particulier. 
Mais on était au milieu de la nuit et aucun bruit ne troublait la quiétude des lieux, quand soudain des bruits de pas très rapides se firent entendre. Un homme déboula à toute allure dans l'église, suivi par trois miliciens qui semblaient le pourchasser.
<< Halte là ! >> cria un des miliciens.
L'homme s'arrêta devant l'autel et sortit de son sac une bouteille d'alcool avant de se retourner pour vérifier à quelle distance se trouvaient ses assaillants. 
100 mètres approximativement.
Il se renversa la bouteille d'alcool sur le corps et se signa, trempé.
Son physique ne laissait apparaître aucune appartenance à aucune classe.
<< Je m'en remet à toi mon Dieu >> dit l'homme.
<< FLAMICHE ! >> cria-t'il.
Les miliciens se stoppèrent net, et l'homme s'embrasa.
Pendant qu'il hurlait de douleur, on pouvait voir, à travers sa cape en train de se consumer, le Dofus qu'il avait volé. 
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeVen 20 Juil - 23:50

Petit anachronisme puisque l'histoire de Rykke-Errel est bien plus vieille que 649/650
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeSam 21 Juil - 20:12

[HRP : Ça m'étonnerait puisque Dofus à l'heure actuelle est en 642 xD C'est fait exprès, les personnages ignorent l'actualité du monde, pour eux Rykke Erel c'est vaguement une légende ^^ On est dans le futur de Dofus ici, pas encore dans Wakfu, mais clairement dans le futur, pour justifier certains événements qui vont arriver et qui ne sont pas (encore) arrivés dans le BG du jeu.]

Chapitre XVII

La délégation royale s'apprêtait à quitter le village pour à peu près une journée de trajet, le minimum nécessaire à un groupe de cette taille pour parcourir les 200 kilomètres qui les séparait de la capitale du royaume.
Onyx avait tout prévu, emportant avec lui un maximum de ses effets personnels. La maison de sa famille serait transformée en hôtel de ville, car son père en avait très généreusement fait don au Conseil, à la seule condition que la mémoire de la famille soit perpétuée dans ce lieu.
Le jeune sacrieur regarda autour de lui, inquiet de ne pas voir son ami Fabian qui devait venir lui dire au revoir une dernière fois. Soudain, son ami émergea de la foule qui se pressait pour charger le matériel déployé pendant la visite. 
Le garçon se planta devant Onyx.
<< Nous y voilà, lança Onyx.
- Ouais... Nous y voilà, répondit Fabian. >> 
Ils restèrent plantés là un instant avant qu'un servant tapote l'épaule d'Onyx pour lui signaler que le départ était imminent. Le jeune homme sourit et étreignit son ami.
<< Prend soin de toi, dit Fabian. 
- Tu me connais, répondit Onyx en souriant.
- Et sois prudent !
- Jamais de la vie ! >>
Onyx éclata de rire, puis lâcha Fabian et se dirigea vers le carrosse qui lui avait été assigné.
Il regarda par la fenêtre et vit Fabian qui restait là en attendant que la délégation démarre. 
Soudain, sur la gauche d'Onyx, la porte du carrosse s'ouvrit. Il n'y prêta pas tellement attention car il ne pensait pas avoir le droit au luxe de voyager seul.
<< Je... je pourrais avoir un peu plus de place ? >>
Onyx sursauta. La Princesse Allisteria ! 
<< Heu... oui, bien sur. >>
Il recula donc pour laisser s'asseoir la belle blonde qui lui sourit timidement en balbutiant un "merci".
Onyx regarda par la fenêtre pour cacher son visage rouge de gêne et pour observer Fabian, un peu plus loin. Ce dernier, qui avait vu entrer la princesse, affichait un sourire espiègle. Onyx sourit en le voyant. Puis le carrosse démarra et le jeune homme observa un moment son ami rapetisser au loin, jusqu'à ne devenir plus qu'un petit point noir.
Il détourna alors son attention vers la princesse, qui semblait fixer ses pieds avec fascination. Elle semblait gênée de se trouver à côté de lui, et il avait déjà remarqué que la jeune femme semblait d'une timidité maladive.
<< J'ignorais qu'on vous avait affecté à ce carrosse >> lança Onyx pour engager la conversation. 
Elle leva les yeux vers lui.
<< En fait, c'est le mien, répondit Allisteria.
- Me serais-je trompé ? demanda Onyx, soudain honteux.
- Non. Je vous ai fait affecter à ce carrosse car j'avais envie d'un peu de compagnie pour le trajet, j'en ai assez d'avoir la compagnie de vieux notables ou de majordomes. Cette situation vous déplait-t'elle, monsieur ? >>
Onyx ne pût s'empêcher d'avoir l'air étonné. Il n'aurait jamais imaginé une chose pareille de sa part, mais il ne la connaissait pas du tout, à vrai dire.
<< Loin de là, mademoiselle, répondit Onyx. J'espère que vous trouverez ma compagnie plaisante, étant donné qu'il y en a pour une journée de voyage, et que je n'ai aucune envie que ma tête se retrouve sur une pique. >>
La plaisanterie d'Onyx fit sourire la princesse, un magnifique sourire, d'ailleurs. Le jeune homme était subjugué.
<< Et puis... la vie me sied, lança Onyx en souriant. >>
À ces mots, il écarta le rideau qui donnait sur l'extérieur afin d'observer le ciel. Le soleil s'était couché, et les cieux étaient constellés d'étoile. Onyx avait quelques notions d'astronomie, et il fit signe à la jeune femme d'approcher. Intriguée, elle glissa le long de la banquette pour se placer à côté d'Onyx et elle observa le ciel avec lui. Le sacrieur lui montra quelques constellations qu'il connaissait et la princesse s'émerveilla tant de la beauté du ciel nocturne que de l'étendue des connaissances du jeune homme.
Au bout d'une heure de voyage, la fécatte s'endormit, la tête contre l'épaule d'Onyx. Il était un peu gêné par la situation, même si elle était loin d'être déplaisante. 
Puis, il sombra lui aussi dans le sommeil.

__________

Fabian était couché sur sa paillasse, et se remémora les événements de la journée. 
Le départ d'Onyx. Et cet homme encapuchonné qui semblait le suivre partout où il allait.
Ça l'intriguait plus que ça l'inquiétait, car si l'homme lui avait voulu du mal, il aurait eu des tas d'occasions de le faire, pendant sa filature.
Il entendit soudain un bruit sourd provenant de l'étage. Il se dressa aussitôt, et, sans bruit, alla chercher son épée. Souvent, les bruits de ce genre n'étaient que l'oeuvre des rats ou autres petits animaux nocturnes, mais les vols étaient fréquents, et il ne fallait jamais négliger les règles élémentaires de sécurité. Il souleva légèrement la trappe, qui, par chance, ne grinça pas. Il jeta un coup d'oeil dans la pièce du haut, et il chancela aussitôt, renversant des outils derrière lui. 
Il avait vu sa mère, gisant face contre terre !
Cette femme, malgré les punitions qu'elle avait infligée à Fabian, restait sa mère. Il allait monter quand il entendit des bruits de pas qui faisaient grincer le plancher. 
<< Par là, dit un homme dont la voix ne lui disait rien. Une trappe ! 
- Chut, murmura une seconde voix, qui évoqua quelque chose à Fabian sans qu'il ne puisse se rappeler de quoi il s'agissait. Tu vas attirer l'attention. >>
Il était repéré par les individus qui avaient pénétré dans la maison et qui avaient assassiné sa mère !
Il tenta de se cacher dans l'ombre de la cave.
Puis la trappe se souleva, et il voulut crier, mais aucun bruit ne sortit de sa bouche. 
L'homme qui apparut était son professeur de sciences, Jupilawa.
Et l'homme, qui tenait une torche, le repéra immédiatement.
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeSam 21 Juil - 21:36

J'ai bien compris le contexte mais je t'assure que tu fais un anachronisme :

Selon JoL Rykke-Errel c'est l'an 12 http://dofus.jeuxonline.info/article/32/legende-rykke-errel

Or, par la description de l'église on comprend qu'on est au moins en 650.

Et dans le chapitre III, tu écris "On racontait que, récemment, un Iop du nom de Rykke-Erel s'était battu contre un dragon pour sa belle du nom de Helsephine !"

CQFD

Et il y a deux "r" à Rykke-Errel.

Edit : oui oui absolument, je voulais juste souligner un défaut pour que tu t'améliores ^^


Dernière édition par Kalistos le Sam 21 Juil - 21:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeSam 21 Juil - 21:43

C'est vrai ^^ Mais bon... C'est un détail Very Happy
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeDim 22 Juil - 20:23

Chapitre XVIII

Les nuits étaient froides en cette période de l'année, aussi Allisteria s'était-elle blottie contre Onyx pendant son sommeil. Lorsqu'elle se réveilla, le jeune homme dormait toujours, elle évita donc de bouger de peu de le réveiller lui aussi. Elle pouvait voir un peu de ce qui se passait dehors et devina qu'il était très tôt dans la matinée.
Elle remarqua qu'elle mourrait de faim, elle bougea donc lentement pour ne pas déranger Onyx afin de jeter un coup d'oeil aux provisions qu'ils avaient avec eux : du pain, du fromage, des fruits, de l'eau, du vin, de la bière, de la viande conservée dans du sel, des légumes, des graines, du miel et du pâté.
Elle prit un petit peu de pain, le pot de miel et quelques fruits, ainsi que de l'eau, et déjeuna avec ça. Elle jeta un coup d'oeil à côté d'elle, où Onyx dormait toujours. Une mèche de cheveux bruns lui barrait le visage et ses traits étaient détendus.
Soudain, le convoi s'immobilisa et la princesse passa la tête par la fenêtre pour comprendre ce qui se passait. Elle vit, au loin, un homme qui fonçait à toute allure vers eux à dos de dragodinde en armure. Il portait le drapeau brodé aux armoiries de la famille royale, ce devait donc être un envoyé.
Une fois que l'homme eut atteint la délégation royale, elle vit sortir le Roi de son carrosse, quelques mètres plus loin, et l'homme vint à sa rencontre, tendant une missive sur laquelle était apposée le seau du Conseil. Il la lut, fronça les sourcils, et lança un ordre au servant qui remonta à dos de dragodinde et retourna au triple galop vers le nord.
Étrange qu'un messager ait été envoyé plutôt que d'attendre le retour du roi, ce qui ne pouvait vouloir dire qu'une chose : l'affaire était grave. Le messager serait de retour au château avant la délégation et pourrait faire exécuter les ordres du Roi, mais elle ignorait quels étaient ces ordres.

_________


Fabian se trouvait face à un homme qu'il n'avait jamais vu et qui ne daignait pas répondre à ses questions. À côté de lui se dressait Jupilawa, le traître qui l'avait fait embarquer de force quand il avait refusé de coopérer. 
Soudain, l'homme prit la parole.
<< Excuse mes hommes pour la brusquerie dont ils ont fait preuve... Comprend bien que ce n'était pas pour te faire du mal, mais nous n'avions pas le choix. Nous avions besoin de toi. 
- LÂCHES ! hurla Fabian. Ils ont tué ma mère ! Ils m'ont pris mon épée ! >>
L'homme sourit. 
<< Ils n'ont pas tué ta mère, elle va bien. Elle est ici, dans cette tour, en ce moment. 
- Je... je veux la voir. >>
L'inconnu ricana.
<< Chaque chose en son temps mon garçon ! Par rapport à ton épée, elle est aussi dans cette tour, et elle te sera rendue en temps voulu, ne t'en fais pas. 
- Vous n'avez pas le droit d'enlever un citoyen d'Amakna ! Lorsque le Roi l'apprendra il lèvera son armée contre vous ! Vous ne respectez aucune loi ! >>
L'homme éclata de rire.
<< Allons jeune homme, crois-tu vraiment que le Roi lèverait une armée contre la plus puissante cité du monde pour récupérer un pauvre paysan et sa mère ? Si c'est le cas, permet moi de te dire que tu es idiot.
- Qui êtes-vous ? demanda Fabian. 
- Enfin une question sensée ! s'enthousiasma l'homme. Je suis Oto Mustam, enchanté. >>
Le nom disait quelque chose à Fabian, mais il ne savait pas vraiment quoi.
<< Et toi, tu t'appelles Fabian. Je sais tout de toi. En revanche... Pour quelqu'un qui possède l'arme la plus puissante du continent... Je m'attendais... >>
Oto Mustam sourit.
<< ... enfin, à... mieux. Mais qu'importe, j'ai enfin mis la main sur toi et l'épée. 
- Que me voulez vous ? cracha Fabian.
- Que d'agressivité dans un si petit cors ! lança Oto Mustam avec douceur. Calme toi, jeune homme. Tu es très important, et moi, je veux te protéger de tes ennemis.
- Mes ennemis ?
- Oui, tes ennemis. La cité de Bonta, qui exerce une influence malsaine sur Amakna, divers mercenaires d'Astrub, et le Haut Conseil du Roi. 
- Mais... mais je ne connais aucune de ces institutions et aucun de leurs membres ! 
- Oh mais eux te connaissent, sois-en assuré. Et moi, je veux te protéger. Tu es jeune, tu as la vie devant toi, Fabian. >>
Oto Mustam s'était approché de Fabian, sortant de l'ombre. Le jeune homme détailla le visage du général. 
Le teint blanchâtre, les cheveux noirs, les yeux rouges, les dents pourries, les mains charnues, il faisait peur.
Il caressa la joue de Fabian.
<< Je peux t'offrir tout ce que ta basse naissance t'as toujours refusée, Fabian. La puissance. La richesse. La gloire. Les femmes. Tout ça peut être à toi.
- Qu... que me voulez vous ? >>
Oto Mustam su qu'il avait touché une corde sensible.
<< Je veux que tu te mettes à disposition de mon armée. >>
Fabian tiqua. Il avait toujours voulu prouver sa valeur au combat, et l'offre de l'homme était alléchante. 
<< Je... je veux que ma mère soit enfermée. Je veux mon épée. >>
Oto Mustam haussa les sourcils, surpris. Il s'était attendu à ce que le garçon demande son épée, mais pas a ce qu'il veuille qu'on enferme sa mère.
<< Enfermer ta mère ? demanda-t'il, incrédule. 
- C'est bien ce que j'ai demandé. >>
Oto Mustam ne discuta pas. Il donna l'ordre de faire ce que demandait Fabian. Une minute plus tard, un serviteur apporta l'épée, couchée sur un coussin rouge.
<< Une très belle épée, commenta Oto Mustam. Je l'ai faite astiquer, en revanche j'ai vu que tu avais tenter d'aiguiser la lame : c'est inutile. Ce genre d'arme reste aiguisé, et je me doute que tu as voulu bien faire, mais tu n'as fait qu'user la lame. >>
Fabian prit son épée en main et la soupesa. Elle brillait comme jamais.
<< Tu ne lui parles pas ? demanda Oto Mustam, étonné.
- Parler à qui ?
- Mais... Au dragon ! Tu es le propriétaire légitime de l'arme. Il t'a choisi. Il est normal de lui parler. >>
Fabian caressa le rubis, étonné que cet homme en sache tant. Il embrassa la pierre précieuse, et la pièce fut aussitôt nimbée d'une lumière rouge. Oto Mustam était fasciné.
Une voix retentit dans la tête de ceux qui étaient dans la pièce.
<< Je pensais que tu m'avais oublié, dit le dragon en pensées.
- Comment pourrais-je ? lui répondit Fabian à voix haute. Tu es la chose la plus incroyable qui me soit jamais arrivée.
- Qui sont ces hommes dont je ressens la présence à tes côtés ? demanda le dragon.
- Heu... Oto Mustam, c'est un homme qui veut que nous combattions à ses côtés. Nous serons couverts de gloire et de richesse. L'autre est un serviteur. >>
Le dragon rugit dans la tête de Fabian et dans celles des deux hommes présents. 
<< J'aime la bataille ! lança le dragon. >>
Oto Mustam sourit. Tout ça semblait prometteur.
<< Fabian, intervint Oto Mustam, j'ai une dernière chose à te demander. 
- Laquelle ? >> demanda le jeune homme, qui était désormais prêt à tout.
Le général déploya dans son dos d'énormes ailes rouges dotées de cornes qui auraient pu empaler n'importe quoi.
Fabian resta bouche bée devant ce spectacle. 
<< Pour combattre à nos côtés, il faut rejoindre nos rangs. Tes ailes doivent encore pousser.
- J'en veux des pareilles, lança le jeune homme toujours admiratif.
- Ah, pour des ailes comme les miennes il faut avoir accompli beaucoup de hauts faits d'armes, mais tu commenceras avec de petites ailes. Nul ne doute que tu monteras vite en grade >> déclara le général en souriant.

Chapitre XIX

Onyx s'était réveillé pendant le trajet et avait discuté pendant un long moment avec Allisteria, qui s'était avérée beaucoup moins timide qu'elle lui avait semblé dans un premier temps. 
Ils arrivèrent en vue de la capitale deux heures avant le coucher du soleil. Onyx passa aussitôt la tête par la fenêtre pour observer les hautes murailles qui protégeaient la ville.
Aux alentours de la cité se dressaient quelques fermes et des champs à perde de vue. Au loin coulait la rivière Kawaï, et d'étroits cours d'eau, probablement des canaux, partaient de cette dernière pour aller alimenter les champs en eau. 
Plus ils s'approchaient de la cité, plus Onyx se rendait compte de l'immensité des murs qui protégeaient la capitale. Ils arrivèrent enfin au pied de portes de bois colossales qui étaient pour l'heure grande ouverte mais qu'on fermerait une fois la nuit tombée, et dès ce moment, plus personne ne pourrait entrer ou sortir de la ville. Au passage du cortège, la population criait et tapait dans les mains. Le Roi était visiblement aimé de son peuple, même en dehors du petit village où le jeune sacrieur avait toujours vécu. Il se dit que, visiblement, sa vision du monde était trop étroite. Il avait hâte de voir les merveilles que lui réservait la cité !
Onyx observa les habitations. Toutes étaient en pierre, bien droites, contrairement à la plupart des maisons de son village. Les façades étaient magnifiquement ornées de dorures et des armoiries de familles que le jeune homme ne connaissait pas. Chose nouvelle pour lui, les façades étaient peintes ! Il s'émerveillait sans cesse des belles maisons qu'il voyait, mais il n'était pas au bout de ses surprises. Son carrosse tourna et ils se retrouvèrent sur une place immense où, sur sa gauche, se dressait une église immense, avec un clocher qui devait s'élever plus haut que les plus hautes montagnes qu'il avait déjà vues. Les vitraux dont étaient ornés les murs du magnifique bâtiment étaient de toute beauté et les portes du bâtiment faisaient la taille de la plus haute maison qu'Onyx avait vu jusqu'à présent. Au centre de la
place, un grand bassin où, de temps à autres, de l'eau jaillissait et montait très haut avant de disparaître.
<< C'est de la magie ? demanda Onyx à sa nouvelle amie. 
- Non, réponda-t'elle en riant. C'est une fontaine ! On fait ça grâce à un système ingénieux inventé par un inconnu. >>
Onyx observa la fontaine, bouche bée, jusqu'à ce que son attention sot détournée par un objet dont on lui avait parlé mais qu'il n'avait jamais vu de ses propres yeux. Il s'agissait d'une arche de pierre sous laquelle se dressait un voile de lumière bleue - la magie de Xelor selon certains - d'où des gens entraient et sortaient, comme par magie. Onyx voyait des hommes d'affaire, des enfants, des grands-mères, des soldats en armure, des commerçants, des médecins, des bourgeois, des couples d'amoureux, des adolescents... 
Ce manège donnait le tournis à Onyx. Et le bruit qu'il y avait ! Jamais il n'avait entendu autant de bruits confondus. C'était incompréhensible, il en avait mal à la tête. Ça changeait du calme de sa campagne !
Soudain, le carrosse tourna a nouveau pour se retrouver dans une large avenue qui menait tout droit à la chose la plus immense et la plus magnifique qu'il avait jamais vue, surpassant même l'église. 
Le Palais Royal. 
Le bâtiment était paré de dorures, de statues, de marbre, de tissus et son architecture composée de colonnes magnifiques et de tours immenses donnait le vertige au jeune homme.
<< Bienvenue à la capitale, lança Allisteria en lui souriant. >>
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeMar 31 Juil - 22:27

Chapitre XX

À peine eut-il passé les portes de l'enceinte du palais que la délégation fut prise d'assaut par des servants, des messagers et par les 12 membres du Conseil, parmi lesquels le vieux représentant de Crâ. Le père d'Onyx sortit du carrosse dans lequel il avait voyagé avec sa femme et le vieux conseiller examina attentivement Sage.
Le Roi alla saluer les membres du conseil, puis pria l'actuel Conseiller représentant de Crâ et Sage de le suivre à l'intérieur du Palais.
Allisteria offrit à Onyx de lui faire visiter certains quartiers du palais - une petite partie en fait, vu l'immensité du palais - et le jeune homme accepta aussitôt.
<< Vous connaissez tout ce château ? demanda Onyx.
- Loin de là ! Il y a des tas de couloirs, de pièces, et même d'ailes complètes que je n'ai jamais visités. Il y a des passages secrets qui servent à quitter le château en cas de siège et d'autres qui servent à se rendre plus rapidement d'un endroit à l'autre, je vous les montrerai, dit Allisteria en souriant.
- Ce serait gentil de votre part. >>
Allisteria commença à présenter les lieux au sacrieur qui se montra fasciné par la visite.

__________


Le Roi et les deux hommes disciples de Cra se dirigeaient vers la salle du Trône lorsqu'un bruit de battement d'ailes se fit entendre derrière eux. Un tofu se posa alors sur l'épaule du Roi et gazouilla. Le souverain détacha le message accroché à la patte du volatile et le laissa s'envoler. 
Le message comportait les mots suivants :

Votre Majesté,

Je vous écrit pour vous informer que les Brakmâriens repérés dans la région du golfe Sufokien où vous avez dépêché vos troupes pour protéger la population a été mise en déroute par un contingent envoyé par Bonta. Nos hommes attendent vos ordres.

Bien à vous,

Lieutenant Abigor.


Le Roi fut soulagé de ces nouvelles, et il fit patienter les deux hommes qui se dévisageaient l'un l'autre pendant qu'il écrivait une réponse à son lieutenant.
Il ordonna qu'un quart des forces présentes sur place reste là et que le reste rallie la caserne d'où ils venaient. Le souverain avait fait construire des forts non loin des points les plus stratégiques du continent où étaient envoyés tous les volontaires ou les conscrits - la conscription obligatoire était d'application dans certaines zones du continent pour des raisons stratégiques et / ou politiques - et qui permettaient aux troupes les plus proches de se rendre au plus vite sur les lieux d'une bataille. Parfois, les troupes de sa Majesté prêtaient main forte à l'armée Bontarienne, d'autre fois, elle s'en allait combattre aux côtés de Brakmâr, le plus souvent en cas d'invasion étrangère - ce fut le cas en 649 quand Brakmâr du lutter contre une invasion de milirats que la famine avait poussé à envahir la cité noire. 
Amakna se voulait le plus neutre possible, et le Roi savait que les déséquilibres de force, même en faveur du bien, tournaient vite à la catastrophe. Les hommes du bien deviennent parfois les pires criminels lorsque trop de pouvoir leur est accordé.
Finalement, le Roi reporta sur ses deux invités.
<< Bon, lança le souverain. Je vous sais très malade, monsieur le Haut Conseiller Ezechyel. C'est pourquoi j'ai désigné, durant mon voyage, un nouveau Haut Conseiller disciple de Crâ. Il a su prouver sa valeur en le convaincant de laisser la vie sauve à six hommes, et j'ai choisi de le prendre auprès de moi à la capitale. La coutume exige que vous appreniez les ficelles du métier à notre nouveau pensionnaire, mais ce sera désormais lui qui siégera au Conseil. Je vous verserai une pension à vous et à votre famille et, une fois que vous aurez fini d'apprendre à notre ami ce qu'il a à savoir au sujet de notre politique, alors je vous ferai Comte d'Astrub. Mon frère Fallanster est chef du Conseil de cette ville, et je l'informerai que je fais de cette cité et de ses alentours un Comté. Elle est fortifiée et se situe à deux heures au nord à dos de dragodinde. Vous devrez m'informer de la situation économique, politique, sociale et culturelle de la ville. Vous serez en quelques sortes chef d'un royaume à l'intérieur du royaume, mais je me réserve le droit d'intervenir dans les affaires de vos futures terre. Vos descendants ainés mâles hériteront de votre titre et de vos terres, et si un jour plus aucun mâle ne devait exister dans votre famille, alors le souverain qui dirigera le pays à ce moment désignera un nouveau Comte d'Astrub.
- Je vous remercie, votre Majesté >> avait dit le vieillard en souriant.
Puis il avait souri à Sage.
<< Jeune homme, nous avons du pain sur la planche. >>

__________


Fabian avait mis quelques heures à s'habituer à ses ailes, mais peu à peu, il avait appris à contrôler leur ouverte et leur fermeture et ne se sentait plus gêné par leur présence dans son dos.
Il était désormais assis, ailes déployées, dans une grande salle dont on ne voyait pas les murs à cause de l'obscurité. La seule lumière provenait du chandelier posé sur la table à laquelle il était assis, Oto Mustam face à lui.
Devant le jeune homme se trouvait une assiette vide - il avait dévoré son contenu - qu'un servant lui avait apportée quelques minutes auparavant en lançant d'un ton las :
<< Filet de Poolay aux truffes. >>
Fabian, désormais repu, écoutait Oto Mustam lui expliquer que la première étape du plan serait de faire main basse sur le Dofus caché au château, et ensuite, ils pourraient conquérir le monde, parce que l'épée et le Dofus rassemblés rendrait leur propriétaire invincible.
Et pour faire main basse sur le Dofus, Fabian se rendrait avec une armée au grand complet au château.
Ils étaient en marche pour la guerre.
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeSam 11 Aoû - 13:39

Prochain chapitre très bientôt.
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 21:32

Chapitre XXI

Les premiers jours à la capitale furent, pour Onyx, synonymes de découverte, de se perdre dans les dédales du château et dans le labyrinthe de rue que constituait l'essentiel de la ville. En tant que fils du nouveau Haut Conseiller Sage, il avait accès à l'ensemble des bâtiments du palais, excepté aux appartements de la famille royale et à la salle du trône, fermée la plupart du temps et ouverte de temps à autres pour de grandes occasions, le Roi passant le reste du temps en salle d'audience. Il s'émerveillait toujours plus en découvrant de magnifiques pièces parées de dorures, en observant l'architecture particulière de la ville et en rencontrant des personnes pour le moins étranges mais fascinantes.
La nourriture aussi était différente, et, alors que pour lui, un festin se résumait à une table remplie de vivres, il remarqua bien vite que, au château, les repas les plus banals pouvaient nécessiter plusieurs salles remplies de table pour plusieurs centaines de personnes.
Mais, quelques jours après l'arrivée d'Onyx et sa famille, la quiétude dans laquelle il vivait depuis peu fut troublée par une convocation étrange dans un quartier de la ville qu'il ne connaissait pas. Il s'agissait d'un appel aux armes, tous les jeunes hommes en âge de prendre les armes et étant physiquement aptes étant appelés à se battre pour le royaume. Une menace planait donc sur Amakna. Un carrosse royal emmena Onyx à la caserne de la ville et le déposa à l'entrée, sous les regards étonnés des hommes qui montaient la garde. Il pénétra dans le bâtiment lugubre et une secrétaire l'apostropha. Elle lui demanda sa convocation et lui indiqua une porte au fond du couloir principal, et, après l'avoir remerciée, Onyx se dirigea vers l'endroit indiqué. Sans qu'il sache comment, la porte s'ouvrit alors qu'il arrivait devant elle. Il entra et vit, au fond de la sale, un homme - ou du moins quelque chose qui y ressemblait - assis sur un grand fauteuil, dos à Onyx. Ce dernier, ne sachant pas quoi faire, s'arrêta à une distance respectable de l'homme et attendit. 
<< Et quoi, gamin, t'attend quoi pour trouver une putain de chaise ? >>
Surpris par la voix extrêmement rauque de l'homme, qui n'avait pas bougé d'un pouce, et choqué par sa dureté, Onyx s'exécuta sans discuter. Une chaise traînait à coté de la porte, il s'en saisit et la ramena près de l'homme, puis s'assit.
<< Bien... >> dit l'homme en se retournant lentement.
Onyx fut totalement estomaqué par son apparence. Déjà, il était de race Bwork, ce qui étonnait grandement le jeune homme, mais il avait aussi une orbite vide, celle de gauche, et une balafre partant du haut de son visage et traversant l'endroit où aurait du se trouver un œil avant de descendre jusqu'au menton. L'homme sourit, tant bien que mal.
<< Je suis le commandant Derrk, autrefois Bworkrim, dit "N'a qu'un œil" pour une raison que je ne dois pas t'expliquer, misérable. Décline ton identité.
- Heu... >>
Derrk frappa durement la table.
<< Pas de "Heu" avec moi, pauvre fiotte, parle comme un homme !
- Je suis Onyx... d'Amakna. Fils de...
- De personne, mécréant. Tu es le fils de ton père, fait lui honneur, mais ici, tu devras prouver ta valeur par les faits d'arme et non ta naissance, d'accord, espèce de fiente de dragodinde ? >>
Onyx hocha la tête.
<< Bien. Ton lieu d'habitation, pour y envoyer un messager si ta présence est requise, péon ?
- Palais Royal.
- Voyez vous ça, un petit nobliau. Écoute moi bien espèce de raclure, ici c'est moi qui commande, et c'est ma loi qui juge les merdes dans ton genre, compris ? Alors tu vas pas fanfaronner longtemps comme je t'ai vu fanfaronner toute à l'heure pendant que je t'attendais, finis les carrosses, finis les honneurs, tu dormiras dans un dortoir puant à 10, collé avec d'autres misérables dans ton genre, compris ? >>
Onyx déglutit péniblement, et le commandant cracha au sol.
<< Ici, petit, c'est sang et gloire qui t'attendent, alors tu vas te bouger le cul pour ton royaume, pigé ? Tu te battras pour lui, tu souffriras pour lui, tu mourras pour lui si il le faut, mais je te préviens... Tu as une tête de déserteur, petit enfoiré, alors sache que les déserteurs, quand on les retrouve, on les écartèle, on les pend, on les brûle, on leur coupe la tête, on les torture, et on jette leur corps aux chiens, et on efface leur nom, compris ? Les déserteurs, leurs familles sont déshonorées à jamais, on leur prend tout ce qu'elles ont, leur maison, leur argent, tout, jusqu'à la dernière pièce, et si par miracle un déserteur venait à ne pas être retrouvé, sache que nos ennemis aussi ont de l'honneur, et le sort qui leur est réservé en territoire hostile est pire. 
- Je... Je vois... >>
Derrk écrasa son poing sur la table la plus proche et conclut enfin :
<< T'as une sale gueule, petit con, mais j'ai un poste pas trop mal pour toi, espèce de petit pleurnichard maigrelet. Tu commanderas une troupe de 5 minables, des prisonniers qui se battent pour leur liberté, et ces gars là, contrairement à toi, c'est pas des tendres, alors il s'pourrait bien qu'ils t'enfoncent une lame dans le dos si tu t'avères trop faible. >>
Un sourire mauvais déforma les traits du visage du Bwork.
<< Et... Qui est l'ennemi ? 
- Tu es envoyé en mission de reconnaissance dans les landes de sidimote, gamin. Tu pars ce soir, alors va faire tes adieux à ta famille et pleurnicher un coup dans les jupes de ta mère, petit. Voilà ton ordre de mission. >>
Le commandant tendit à Onyx un document portant les armoiries de la famille royale et la mention "secret défense".
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeSam 25 Aoû - 21:53

Chapitre XXII

La première mission d'Onyx consistait à superviser cinq espions issus de la pègre venue du continent tout entier et mobilisée pour la patrie dans leur tâche qui était de collecter un maximum d'informations sur la présence Brakmarienne dans les landes. Son rôle était de les empêcher de déserter, de centraliser et trier les informations rapportées, d'établir un rapport détaillé sur la situation et le plan à mettre en place si nécessaire et de faire la liaison entre sa troupe et les hauts gradés.
Ils étaient arrivés discrètement dans une charrette de commerçant depuis le Zaap des koalaks, celui des landes étant sous contrôle Brakmarien. Ils dressèrent le camps dans un endroit stratégique non loin de l'ancien donjon des canidés, condamné depuis l'épidémie qui avait failli décimer la race des mulous, mettant ainsi en danger l'écosystème, et dont l'origine était le donjon.
Les 5 espions que commandait Onyx étaient tous très différents de lui, pas tant physiquement que lui puisqu'ils étaient tous en uniforme, que dans leur façon d'être. Onyx était plutôt réservé par rapport à eux, alors qu'ils lui proposaient toujours de venir manger avec eux quand il se mettait sur le côté, et essayaient de discuter avec lui. À vrai dire, il les prenait de haut.
Les premiers jours de mission se passèrent sans encombres, les informations rapportées étant toutes aussi ennuyantes que sans intérêt stratégique.
Cependant, le 5ème jour, un messager arriva pour porter à Onyx un ordre du commandant : il devait se rendre au plus vite avec sa troupe aux abords du village de Gisgoul. Il se mirent en route en début d'après midi et arrivèrent le lendemain, après une courte nuit de sommeil. La vision du village fit frissonner Onyx : Tout n'était que ruine, et en plus, un énorme dragon était perché sur la plus haute bâtisse. 
<< Capitaine Onyx... On est censé faire quoi face à ça ? 
- À votre avis, idiots ? Découvrir ce qu'il fiche ici. Je pensais tous les dragons annihilés... >>
Onyx se massa le menton et ordonna à un de ses hommes de voler ses vêtements à un soldat Brakmarien, parmi les nombreux se baladant dans les ruines, et aux autres de tâcher d'obtenir des informations tant bien que mal. Il ne voulait pas tous les envoyer à la mort si la mission s'avérait être un échec. Il commençait lui même à paniquer face à l'immensité de la mission pour un jeune homme comme lui, sans aucune expérience et face à un dragon. Il se cacha le mieux possible et dressa des plans dans sa tête en attendant ses hommes. Deux heures après le départ de ceux-ci, le dragon, jusqu'alors calme, s'éveilla.
Du sang... Il me faut du sang... Du sang frais... Je souffre le martyr... Vous m'avez volé mon repos éternel, donnez moi du sang.
La voix avait parlé DANS sa tête ! Il sentit qu'il n'était pas le seul en remarquant l'agitation des soldats, depuis sa cachette. Une voix anormalement puissante s'éleva, comme amplifiée.
<< Terrakourial, je t'offre le sang de Tenos, fils de Faerlin, pour apaiser ton courroux destructeur. Tu sers désormais les ombres et sera bientôt l'instigateur du règne de Rushu, seigneur des ombres. Moi qui t'ai rappelé à la vie, je te somme de m'obéir, par la force du sang, de la terre et du feu ! >>
Un hurlement raisonna alors, et le village fut plongé dans le silence. C'est alors que la terre trembla et qu'un vent puissant se leva : Le dragon avait quitté son perchoir et descendait recevoir son offrande. 
Ma fureur est sans limites. Ma vengeance sera terrible. Bonta volera en éclats et brûlera tout entier à l'ombre de mes ailes.
Une immense clameur envahit le village et les soldats tapèrent des pieds au sol pour manifester leur joie.
<< POUR BRAKMÂR !
- Une nouvelle ère est sur le point de commencer ! tonna l'homme qui avait parlé avant. Nos ennemis se sont battus vaillamment, mais la capitale tombera, et avec elle les derniers espoirs de Bonta ! Le règne du Seigneur Rushu va commencer, et nos ennemis vont nous craindre, et nos noms seront inscrits dans la légende ! Les prononcer suscitera l'effroi et le respect ! Vaillants guerriers, vous allez combattre le fléau bontarien qui corrompt les âmes ! Bientôt, la seule bannière qui flottera en haut de la tour de Bonta sera celle ci ! >>
La bannière de la ville de Brakmâr se déroula le long de la tour de Gisgoul et des tambours se mirent à battre.
Un frisson parcourut Onyx. Les plans Brakmâriens étaient vraiment plus fous que tout ce qu'il avait pu imaginer.
Il vit alors enfin le visage de l'homme qui avait parlé. 
Il voulut crier mais son cri resta coincé dans sa gorge.
Florian.
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeMar 28 Aoû - 21:14

Chapitre XXIII

Onyx reprit vite ses esprits, et des tas de questions se formèrent dedans. Que faisait Fabian ici ? Pourquoi dirigeait-t'il tous ces hommes ? La situation échappait totalement au jeune sacrieur. Il fallait à tout prix qu'il rentre au Château d'Amakna le plus vite possible, et une fois arrivé, il rendrait son rapport au commandant. De plus, le dragon était sûrement très puissant et leur posait un problème de taille. À ce que Onyx avait pu comprendre, Terrakourial avait été ressuscité. Il semblait avide de sang, et si Onyx se rappelait bien des cours d'histoire endormants qu'il avait suivi, le Dofus Ocre était la création de ce dragon. 
Ses hommes réapparurent pratiquement tous en même temps, terrifiés par le dragon. Il en manquait un seul, celui qui avait été envoyé à la tour, déguisé en soldat.
<< Il doit être... commença un des espions.
- Mort, oui, s'impatienta Onyx. Et on le sera aussi très bientôt si on ne quitte pas les lieux au plus vite. Les choses tournent mal. Et il y'a quelque chose qui doit être vérifié à mon vi... >>
La phrase d'Onyx resta en suspens, car il venait de recevoir un coup de bâton sur la tête.

__________


Lorsqu'Onyx rouvrit les yeux, il était plongé dans le noir. 
<< Alors c'est ça, la mort, dit-il a voix haute.
- Oh, non, tu n'es pas mort, je ne l'aurais pas permis, lança une voix qu'il peina d'abord à identifier à cause de la confusion provoquée par le coup sur la tête.
- Fabian...
- Oui, c'est moi ! Étonné, non ? Je dois dire que c'est une longue histoire. À ton départ, des espions Brakmarriens ont décidé de m'enlever car ils savaient que j'avais l'épée. Savais-tu que c'est une épée tueuse de dragons ? Non, bien sur, tu ne pourrai pas le savoir. Bref, elle contenait l'âme de Terrakourial, dragon de la terre créateur du Dofus ocre, désormais dragon du sang, ce qui explique le rubis sertissant l'épée. 
- Pourquoi fais-tu ça ?
- Pourquoi ? Fabian éclata de rire. Mais c'est simple, Onyx. J'avais deux choix de vie : soit obéir à Oto Mustam, et me battre pour me couvrir de richesses et de gloire, soit vivre en misérable paysan. Tu ne connais pas ça, toi, hein ? >>
Les traits de Fabian étaient devenus durs, et une pointe de rage se ressentait dans sa voix.
<< Calmons nous... Nous pouvons accomplir de grandes choses, ensemble, Onyx. J'ai l'épée. Tu as d'incroyables talents magiques depuis ton plus jeune âge, tu as un don inné pour ça qui a fait que, très tôt, tu pouvais utiliser tes sorts. Rejoins nous. En souvenir de notre amitié. >>
Onyx observa Fabian. Il remarqua que ses traits semblaient plus fermes, il lui donnait dix ans de plus que lors de leur dernière rencontre. Ses cheveux avaient légèrement virés au blanc à certains endroits et ses yeux scintillaient désormais d'une lueur froide. 
<< Je... Je ne sais pas ce que tu es devenu, Fabian, déclara Onyx. Je ne te reconnais pas... Je me bat pour mon pays. Je veux être digne de mon père. >> 
Fabian éclata de rire.
<< Pauvre fou. Tu préfères mourir que de te soumettre à notre volonté ? Ton sacrifice ne changera rien. Tu ne fais que retarder l'inévitable, Onyx. Bientôt, Brakmâr sera le nom du continent. Et tous poseront un genou en terre à mon passage.
- C'est donc ça que tu veux ? lança Onyx avec un sourire amusé, tout en reprenant conscience peu à peu et en constatant qu'il était enchaîné.
- Et toi ? Je sais ce que tu veux, Onyx. Tu veux être roi. Toi, le pauvre petit noble de province propulsé par dieu sait quel miracle à la cour de... Sa Majesté. Tu sais bien que tu rêves de chimères, Onyx. Je te propose une vraie gloire, pas un rêve fou. 
- J'ai aussi des principes.
- Allons donc ! Monsieur a des principes ? Tu n'en avais pas en martyrisant les pauvres élèves à l'école.
- C'est différent Fabian ! Tu le sais ! Il s'agit du continent tout entier là.
- Onyx... Un vent nouveau souffle sur le monde, tu le sens ? Le misérable Royaume d'Amakna tremble sous le vent de la rage de Terrakourial, le dragon du sang. Bientôt, les villes seront réduites en poussière, les corps joncheront les rues, et la puissante nation de Brakmâr naîtra des cendres de cet empire déchu. Rejoint nous, Onyx, accepte ton destin.
- Je... >>
Onyx hésita. Ses sentiments se contredisaient tous. 
Il regarda Fabian dans les yeux. Il y lut toute la corruption de l'ame du garçon.
<< Jamais.
- Pardon ?
- Jamais je ne céderai.
- Alors tu mourras.
- Qu'il en soit ainsi. Fait vite, et vise bien. >>
La phrase déstabilisa Fabian. Il avait l'habitude d'entendre ses prisonniers demander pardon, plier à sa volonté.
Il appela un serviteur.
<< Péon, libère ce prisonnier et demande à un marchand de l'amener hors de la cité. Je donne l'ordre qu'on ne l'attaque pas et qu'on ne lui donne pas la chasse tant qu'il ne remet pas les pieds ici. C'est désormais un inconnu à mes yeux. Je n'ai plus d'amis. >>
Onyx sentit Fabian flancher. Mais l'instant d'après, il avait déjà repris son assurance. Le sacrieur ne pouvait plus rien pour lui.


Dernière édition par Askyhn le Mar 4 Sep - 18:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeMar 4 Sep - 18:27

J'aime beaucoup la passage avec le bwork. Sinon je crois que tu as fait une erreur puisque tu as remplacé Fabian par Florian dans l'avant dernier et l'antépénultième ( huhuhu ) chapitre.
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MessageSujet: Re: La petite histoire d'Onyx.   La petite histoire d'Onyx. Icon_minitimeMar 4 Sep - 19:00

Oups oui petite erreur ! Sinon l'histoire est déjà finie dans ma tête, suffit que je trouve le temps d'écrire !
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