Lord Salazar Sirak

Sur un morceaux de vieux parchemin..

Lord Salazar Sirak, le grand Sirak, ont ne sais que trop peu de choses sur cet illustre homme, son histoire est une comptine que l'ont raconte aux enfants, mais a t-il vraiment vécu ? Général de la légion du soleil couchant, ce titre d'où lui vient il ?
C'est alors que je me mis en quête de retrouver la tombe de notre maître. Trouver la tombe d'un homme n'est pas chose facile, mais la tombe de Salazar, croyez moi, ce n'est pas chose aisé.Après plus de deux ans de recherche intensive dans toutes les bibliothèques du monde des Douzes, c'est à Pandala, qu'entre deux vieux grimoires je mis la main sur une vieille carte. Un morceau de peau en guise de papier, elle décrivait vaguement la région de pandala mais ce qui attira mon attention c'était une signature dans un coin du document. Une signature identique à celle présent sur la lettre qu'écrivit notre maître. Un indice précieux. En examinant cette carte plus attentivement, ont pouvais voir sur la pointe d'une montagne une légère croix rouge, à moitié effacer par le temps. Je me suis donc mis en route sans tarder.

Deux jours de marche après, j'arrivai au pied d'une colline verdoyante et devant moi une vue à couper le souffle dégageant une vaste étendue de ciel d'été.Je m'arrêtai à mi-pente, non parce que j'étais hors d'haleine, mais pour me demander une dernière fois si c'était bien ce que je désirais. La vérité sur Lord Sirak peut être un très lourd fardeaux si on y pense bien.
Foutaises. Je sais que je ne devrais pas penser de cette façon. Au sommet de cette colline, se dressait devant moi un immense arbre. Un chêne ou un orme, je ne serais dire avec exactitude, mais un arbre majestueux. Entre deux racines un tunnel, à peine de quoi passer debout. Après quelques minutes de réflexions je décida d'entrer. L'intérieur était plus que sombre, comme si dans cette endroit la lumière était éteinte depuis des siècles. Je n'ai eu d'autre choix que d'allumer ma torche. J'éprouvai un terrible creux à l'estomac, le sentiment très clair qu'en ayant décidé de venir ici, j'avais fait le mauvais choix , et dans l'obscurité l'esprit nous joue de drôles de tours, n'est ce pas? Des visages se dessinaient dans les ombres. J'éprouvai le besoin de me retourner pour regarder tous les mètres, mais rien. Mon chemin s’arrêta brusquement devant une imposante porte, une simple porte en granit sûrement ce qui là rendait encore plus robuste et solide. Debout devant la porte, je me demandais si j'avais véritablement envie de faire cela, si je voulais braver l'interdiction de passer, non pas seulement pour pénétrer sur un territoire qui n'était pas le mien, mais dans un fantasme obsessionnel compulsif qui avait, selon toute vraisemblance, tué son propriétaire. Mais je n'avais pas fait tous ce chemin pour terminer l'aventure devant une porte, une simple porte et mes idées folles. Une fois à l'intérieur du tombeau, j'éprouvai le pouvoir paisible qui se dégageait des lieux, je savais que ma vie ne sera plus jamais la même. Au centre de la salle un cercueil, en marbre noir, pas quelques chose de tape à l’œil, non, juste une modeste tombe. Et là, au-dessus de moi, un spectre d'un étrange orange organique. L'esprit du Grand Lord Salazar Sirak, je savais devant ce spectacle que je ne pourrai plus jamais regarder le monde de la même façon. Il flottait là devant moi et d'un hochement de la tête comme pour acquiescer il disparu.

Voilà l'histoire de ma vie, je reste avec tes questions en suspend mais la scène dont j'ai été victime reste gravée dans ma mémoire.